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Son histoire (Guillestre) :
Altitude 1004 mètres (à l'église), Guillestre, aux confluents
du Guil (Guil ou Gil est peut-être le nom de ruisseau ou rivière
en celte ; "Guil extra" ; en dehors du Guil) est une porte du Queyras
qui domine la Durance. Bien ouverte au Sud, sur des pentes où pousse
la vigne, elle a été une place forte dont les remparts datent
du XIVème siècle et dont les rues étaient étroites,
avec un habitat tassé, verrouillé par des portes fortifiées.
Les fortifications n'ont pas empêché Guillestre d'être prise
et reprise au temps des guerres de religions. Vauban a préféré
construire Mont-Dauphin comme site de défense.
On relève Guillestre parmi les lieux d'implantation romaine : on a retrouvé
des pièces dans des jardins de Guillestre et près de là,
à Panacelle, sur le chemin de Peyre-Haute, un berger a découvert
un trésor de fibules, de colliers, de bracelets.
Guillestre, au XIXème siècle, a subi le déclin régional.
1754 habitants en 1836, 1374 en 1906, 1016 en 1936. (près de 2000 en
1992, 2279 en 2002).
Mais, bénéficiant de sa situation, avec le chemin de fer arrivé
en 1883 à Mont-Dauphin et avec la route de la Combe, ouverte vers le
Queyras en 1856, Guillestre a renforcé sa position commerciale ; la population
progresse (1503 en 1962, 2004 en 1990), dans ce chef-lieu de canton rattaché
maintenant à Briançon. Son territoire s'étend jusqu'à
10 km au delà des gorges du Queyras (hameau de Bramousse).
- Marché tous les lundis.
- Début juin ; foire aux plants.
- En juillet : fête du cuir et du bois.
- Fin juillet début août, festival de musique "entre Guil
et Durance"
- 15 août : fête patronale.
- En août marché du cuir et des bijoux.
- Mi octobre, soirée polenta (Guillestre est jumelée avec Torre
Pellice en Italie).
- Octobre : lundi de la St Luc : foire
- "Guillestre mon pays", A. Guillaume (ed. des cahiers de l'Alpe,
1962)...
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie
Promenades alentour (Guillestre) ( haut page):
- Le plan de Phazy (40 mn) où l'eau sort de terre à 25-28 degrés.
Ces eaux sont considérées comme thérapeutiques. En 1824,
le département des Hautes-Alpes fit construire une rotonde qui abrite
une exposition artisanale en été.
- Les villages de St Crepin et de St Clément.
- Montdauphin-Eygliers (45 mn).
- Sur l'autre rive de la Durance, à Réotier, les concrétions
d'une autre source minérale thermale ou "fontaine pétrifiante"
à forme de bête fantastique qui, malheureusement, a perdu sa
tête récemment.
- Les gorges du Queyras : la maison du Roy par l'ancienne route (1h30).
- Des sentiers GR balisés à partir de la ville.
- Table d'orientation de Peyre Haute, sur la route de Vars (1h30)..
Les remparts, vestiges du XIVème siècle (voir la tour d'Eygliers)
et 4 portes enferment une ville râblée aux petites places avenantes.
La cité vaut d'être vue et de n'être pas délaissé
en roulant sur une "déviation" certes bien salutaires (ouvertes
en 1993) qui la sauve d'un trafic lourd et bruyant ; on s'arrêtera à
l'église N.D. d'Aquillon, construite entre 1507 et 1532 en marbre rose
provenant de carrières proches ; son porche intéressant (comme
à St Véran et à Abriès) est constitué de
deux colonnes portées par des lions. On remarquera aussi la qualité
de la serrure de la belle porte de bois. Tout près, la chapelle des pénitents.
En direction d'Eygliers la "rue des masques", passe entre des rochers
"figuratifs" (masc = sorcier, en provençal)
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