Recherche aide  
  Accueil  > Villes et villages > Liste et complements d'info.



Abries:

Office de tourisme 04 92 46 72 26

 

Son histoire (Abries) :

 

Altitude : 1550 mètres. Abriès doit peut-être son nom à "ad Bricos" (près des "brics" = sommets), c'est à dire à sa situation au pied du Bric Froid (3302 m.), du Bric Bouchet (3216 m.)... Le nom s'est transformé en Abrii (1110), Abrici, puis Abriès. L'origine peut aussi venir du nom latin "apricus": exposé au soleil; en provençal: "abria": abriter. Le village a aujourd'hui près de 276 habitants (2002). Il en avait près de 1900 à son maximum en 1831.

 

Au confluent du Guil et du Bouchet, centre d'échange avec le Piémont et grand centre de foire : c'était l'époque où les gorges du Guil vers Guillestre formaient une barrière et où le commerce à dos de mulet franchissait les Alpes vers le Piémont. Les Queyrassins apportaient à Abriès, bétail, fromage, laines et objets, les Piémontais, le riz, les pâtes, les fruits et les légumes. En 1257 Abriès devint une "ville de marché" sorte de "ville franche". En 1609, une grande halle fut construite. Abriès fut prospère. (jusqu'en 1 856 date de l'ouverture de la route vers Guillestre).

 

Elle a été souvent victime des inondations (en 1948, 1957) ; la plus grave : 1733 dont on conserve la mémoire : procession et inscription sur un mur de protection :

"Si mon pied ne s'ébranle pas Ma tête ne craint pas J'ai quatre toises sous moy (1 toise = 2 métiers) Je me moque de toi." (Le Bouchet)

 

Entre l'eau et le feu, les "abriaïres" (nom en patois des habitants) ont eu du cran de s'accrocher là. Avalanches de 1706 emportant... 71 maisons ; incendies, dont le dernier en 1921. Mais pires étaient les guerres ; lieu de passage, Abriès a été ouvert aux envahisseurs. En 1690, les alliés "savoyards" et huguenots brûlent Abriès et Ristolas. Plus près de nous, première évacuation en 1940, puis arrivée des troupes italiennes qui occupent Le Roux; les paysans traversent avec un laissez-passer pour travailler leurs terres. C'est l'été. Mais le conflit s'envenime. Abriès tient. Les italiens laissent dans la vallée près de 500 morts et plus de 1000 blessés.


Les batteries du Bouchet ont arrosé le secteur... La Libération épargnera-t-elle Abriès ? Non ! Les allemands tiennent durement. Puis ce sont les Tabors marocains qui arrivent avec, à leur tête, le colonel Colbert De Turgis (tué peu après à Abriès). Un coup de main allemand prend les troupes par surprise. Le lendemain, 13 septembre, les allemands anéantissent par le feu Le Roux et 160 maisons sur 220 d'Abriès ; ils resteront sur les hauteurs jusqu'en avril 1945. Abriès sera citée à l'ordre du corps d'Ar mée, puis reconstruite avec l'aide de l'Etat, selon un nouveau plan, avec de grosses fermes.

Serait-ce le découragement ? Entre 1953 et 1965, on ne célèbre plus que 2 mariages et la population chute à moins de 200 habitants !

 

 

La vie reprend cependant le dessus dans ce pays courageux, qui a toujours innové: en 1897, il avait construit le premier hôtel de la région (45 chambres) ; cette année là, il avait été la première commune rurale desservie en électricité. En 1911, le car avait remplacé la diligence. En 1930-31, le ski fait son apparition ; les touristes anglais arrivent.

En 1945, un camion relaie les 10 mulets qui déblayaient encore la route du Roux avec un chasse-neige en bois (en 1930, il y avait alors 50 bêtes de bât). En 1951, c'est la première motofaucheuse. Puis l'adduction d'eau: finies les corvées d'eaux à deux, avec des seaux de bois de 20 litres. En 1960 c'est le premier téléski financé par les habitants.

  

Les fêtes (Abries) (haut page):

  • 2ème dimanche de janvier : arrivée de la "Traversée du Queyras" à ski.
  • Dernier dimanche de janvier : départ de la V.O. "Foulée à ski".
  • Vers le 20 mai: la St Bernardin, qui célèbre encore les inondations de... 1733.
  • 29 juin: fête de St Pierre, à Abriès.
  • Fin juillet festival de musique.
  • 22 août: fête de St Roch, à Valpreveyre.
  • 24 juin: fête de St Jean Baptiste, au Roux.
  • Marché le vendredi.
  • Carnaval en Février
  • Course pedestre transfontalière une année sur deux en septembre.
Bibliographie (Abries) (haut page):

  • "Abriès mon village natal", Jean Noël Bourcier, Gap 1983
  • "Les pierres écrites : circuit de découverte du village d'Abriès", parc naturel du Queyras.
    1993, 31 p".
  • "La guerre mondiale dans les Hautes Alpes et l'Ubaye", Henri Renaud (Et des Htes Alpes 1990).
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Abries) (haut page):

  • Le GR 58 vers la collette de Jilly (2355 m) et en boucle avec 6 heures de marche, passe par des pelouses fleuries.
  • Hameau de Valpreveyre (1850 m) à 30 minutes à pied du Bric Bouchet (2997 m).
  • Le tour du Bric Bouchet pour marcheurs, cavaliers, VTT et skieurs, facilité par un remarquable guide franco-italien.
  • La Montette (1921 m) (30 min) sur les pentes du Bric Froid (3302 m).
A voir (Abries) (haut page):

  • A Abriès, son église et son porche, autrefois avec 2 colonnes sur des lions (comme à Guillestre et St Véran) emportées en 1733 (seuls les lions furent retrouvés dans le Guil).
  • Le Roux d'Abriès (incendié en 1944) et le hameau de Pra Roubaud. Près du cimetière, sur une pierre, on trouve l'inscription le long d'un passage conduisant à 'église, qui rappelle la digue construite contre les inondations. L'ancienne halle du marché (1609) ; Et les nombreuses pierres écrites dont la plus ancienne date de 1546 (fin du règne de François Ier) ; L'église ; Visites guidées du village.
  • Valpreveyre (1847 m.). Du provençal veyre = inculte, désolé. En 1691, ses 40 maisons ont été détruites; sa chapelle (St Roch), reconstruite en 1712. On y remarque le chœur semi-circulaire. l'autel en plâtre, huit chandeliers XVIIIème et une statue dorée. Une autre chapelle, dédiée à St Bernardin de Sienne, a été bénie en 1774, après les inondations de 1728 et 1733.

 

Aiguilles:

Office de tourisme 04 92 46 70 34


Son histoire (Aiguilles) : 

Altitude 1474 mètres. Le nom d'Aiguilles viendrait de "ad Guillum" (près du Guil) ; Agularum en 1260. Mais on peut aussi penser à "Aiguilla" ou "Agulha" = Aiguille ; en provençal "Aiguioün" = pointe ; peut-être à cause de la situation de l'ancien village sur une pointe.

 

Cette localité, (depuis 1810 chef-lieu de canton), de 310 habitants en 2002, a encore l'air de station de début de siècle avec ses villas derrière les grilles et ses hôtels construits en 1900.

 

Victime de nombreuses inondations et d'incendies ; en 1829 (tout le village), puis en 1886 (58 maisons) en 1889 (les 108 restantes), en 1957 encore lorsque le Lombard est sorti de son lit et le Peynin aussi (55 maisons détruites).

 

Aiguilles voit, entre 1850 et 1900, une partie de ses habitants partir, en Amérique latine principalement, et revenir, sur leurs vieux jours, investir dans la pierre, (voir p 57), pour eux, ou, déjà pour les touristes ; l'une des maisons, avec armature de fer, œuvre de Gustave Eiffel, a été achetée à l'exposition universelle de Bordeaux.

La population, qui frisait les 1000 habitants en 1831 puis 830 en fin de siècle, est passée par un minimum de 249 en 1968. Dans ce village se concentrent des commerces. L'agriculture a presque disparu (2 actifs au dernier recensement) ; le terrain s'y prête mal et l'exploitation est difficile, d'où le dicton: "Il vaut mieux être âne de Molines que femme d'Aiguilles".

 

Les habitants d'Aiguilles et d'Abriès furent souvent en conflit et s'appelèrent de tous les noms: "pelachins" pour les premiers, "tripes longues" pour les seconds. En dehors du bourg, deux hameaux : le Lombard (désert) au Nord, le Peynin au Sud (où se trouvent les pistes de ski).

 

Les fêtes (Aiguilles) (haut page):
  • Marché le jeudi.
  • 24 juin: fête patronale de la Saint Jean: feu d'artifice et feux de la Saint-Jean, procession.
  • Juillet, août: fêtes d'été.
  • 5 août: pèlerinage à la chapelle de Lombard.
  • 8 septembre: fête du vallon du Peynin: messe, repas sur l'herbe.
  • Août : course V.T.T. "la Queyrassine".
  • Fête du livre de montagne en juillet.
Bibliographie (Aiguilles) (haut page):

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Aiguilles) (haut page):

  • La chapelle de Lombard 1910 m (1h30)
  • Le hameau de Peynin et au Pas de Chai (2790 m) (3h de marche)
  • Le pont de la jeunesse (sur le Guil) entre Villevieille et Aiguilles, doit son existence aux jeunes d'Aiguilles qui, autrefois, avaient trop dansé à Villevieille : ils furent punis par leurs parents et durent avec cette corvée, trouver une occupation... plus saine. C'est le seul pont qui ait résisté aux inondations de 1957.
  • Promenade vers le lac Malrif et au Grand-Laus (3h).
  • Et, pour finir, plonger à Aiguilles dans la seule piscine du Queyras.
A voir (Aiguilles) (haut page):

  • La maison Eiffel en métal avec sa tour carrée dans un parc, rue principale.
  • Le Château de l'Auche construit à la fin du XIXème siècle par la famille Chale, émigrée en Amérique du Sud.
  • L'office du tourisme et le siège du District sont au centre du village (la maison du Queyras près de la mairie).
Arvieux:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

 

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

 

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

 

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

 

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

 

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

 

 

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

 

Bramousse:

Office de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Bramousse - Gorges_Guil) :

En balcon au dessus d'un ravin avec le Guil au fond, sur 4 kilomètres, la route ouverte en 1856, fait frissonner ; mais c'était bien pire avec le sentier muletier d'avant. La voie romaine qui reliait la vallée à la préfecture des Escoyères, elle, cheminait de l'autre côté, avec deux hameaux : le Gros et Prérioud. Le GR 541 là suit une partie de la voie romaine. Bramousse avait plus de 100 habitants à la Révolution, aujourd'hui très dépeuplé ; le dernier ours du Queyras serait mort là vers 1880 ? l'origine du mot Bramousse viendrait de l'ours.

Bibliographie (Bramousse - Gorges_Guil) (haut page):

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie
Bramousse


un gîte ; le Riou Vert ; une très belle vue sur les hameaux des Escoyères et de Montbardon ; à un peu plus d'une heure de montée, les chalets de Bramousse (1821 m) et, à 30 minutes, en forêt à l'Est, le "mélèze remarquable" (vétéran de François Ire qui d'ailleurs est passé dans la région). De juin à septembre, "la ballade gourmande" relie Bramousse et Montbardon.


Brunissard:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

Ceillac:

Office de tourisme 04 92 45 05 74 ou site très complet sur Ceillac

 

Son histoire (Ceillac) :

Altitude 1640 mètres. Le nom de cette commune a connu beaucoup de mutations : Valle Ciliair (bulle du pape Gelase II du 20 décembre 1118); Ciliacum dans des documents de 1270, 1290, 1331, 1416; Cellaco en l301; Ceylacio en 1321; Seylaco en 1390; Siliaco en 1414; Cilhiaco en 1458; Cilhiacum, Ceillacum, Seillacum en 1520; Seilhiaco en 1544; Selyac en 1568; Celhac en 1624; Ceillaq en 1728; Seillac en 1721 et 1771.

La vie de Ceillac, dans sa vallée aux sites très variés, ne s'est pas déroulée aux mêmes rythmes que ceux des villages du Queyras. Au demeurant, grande différence, Ceillac n'a pas été isolée, comme le reste du Queyras, par la route difficile de la Combe et ses relations avec Guillestre ont été faciles et nombreuses. Ces deux communes étaient d'ailleurs rattachées autrefois au même archevêque d'Embrun avec lequel Ceillac eût des démêlés.

Mais Ceillac a vécu aussi aux heures du Queyras : catastrophes naturelles, incendies (celui de 1738 brûle 70 maisons ; celui de 1884, 58.), épidémies, disettes et surtout prélèvements militaires (guerres d'ltalie, guerres de la Révolution). Bien que Ceillac soit, plutôt, resté fidèle à la religion catholique, elle a, comme les autres, souffert des guerres de religions: en 1691, elle a été incendiée par les huguenots. En 1957 elle fut ravagée par les crues.

Ceillac a, comme toute la région, été atteinte par la dépopulation : 920 habitants aux environs de 1830 (son maximum), 249 en 1936, 208 en 1968, mais le sursaut est un des premiers observés en Queyras. Dès 1975, elle passe à 275 habitants et à 290 en 1990, 111 en 2002.

L'agriculture est encore bien vivante :

Philippe Lamour a marqué Ceillac jusqu'en 1982 comme maire et aussi comme Président fondateur du parc du Queyras (1977).

Au temps de Napoléon et jusqu'en 1848, un maire de caractère régnait : Le père Fournier qui n'hésitait pas à marier de force les séducteurs trop hardis, surpris sur le vif. On l'appelait le "Napoléon du Queyras".·

Les fêtes (Ceillac) (haut page):

  • Fin janvier: fête de Saint Vincent.
  • 26 juillet: procession de Sainte Anne.
  • 3ème dimanche d'août: fête de Saint Barthélémy, patron de Ceillac
  • 28 septembre : foire aux agnelles.( St Michel)
  • Semaine du patrimoine et fête des traditions queyrassines en janvier.
Bibliographie (Ceillac) (haut page):

  • "Monographie de Ceillac", J. Tivollier. 1 926 Bulletin de la Société d'études des Htes-Alpes Gap
  • "Là haut sur la montagne: Ceillac", C. Fournier, 1982. Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, reed 1994
  • "Communauté de Ceillac", Abbé P. Guillaume. imp. Alpine, Gap, 1 916.
  • Phillippe Lamour : Une architecture : les amis de Ceillac 1994 à leur maire de 1965 à 1983.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Ceillac) (haut page):

Le lac Miroir (1h de marche), le lac Sainte Anne et sa chapelle (2415m) (1h30 de marche) sur le GR5, à l'Est; deux hameaux le long du Mélezet vers le col Tronchet à 2661m), le col de Bramousse (2251m) sur le GR 58 (1h de marche), le col de Fromage (2300m) (à 1h) et, au Nord Est, vers la carrière de marbre vert, le Cristillan avec ses hameaux dont Les Chalmettes où estivait Philippe Lamour.

A voir (Ceillac) (haut page):

Dans le village même, les deux églises (Saint Sébastien, 1 501), et Sainte Cécile (Xème siècle) et quelques maisons anciennes. La mairie date de 1558.

 

Château Queyras:

Office de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Chateau VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

Les fêtes (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille

Chianale:
Cime du Mélezet: Office de tourisme 04 92 45 05 74

Son histoire (Ceillac) :

Altitude 1640 mètres. Le nom de cette commune a connu beaucoup de mutations : Valle Ciliair (bulle du pape Gelase II du 20 décembre 1118); Ciliacum dans des documents de 1270, 1290, 1331, 1416; Cellaco en l301; Ceylacio en 1321; Seylaco en 1390; Siliaco en 1414; Cilhiaco en 1458; Cilhiacum, Ceillacum, Seillacum en 1520; Seilhiaco en 1544; Selyac en 1568; Celhac en 1624; Ceillaq en 1728; Seillac en 1721 et 1771.

La vie de Ceillac, dans sa vallée aux sites très variés, ne s'est pas déroulée aux mêmes rythmes que ceux des villages du Queyras. Au demeurant, grande différence, Ceillac n'a pas été isolée, comme le reste du Queyras, par la route difficile de la Combe et ses relations avec Guillestre ont été faciles et nombreuses. Ces deux communes étaient d'ailleurs rattachées autrefois au même archevêque d'Embrun avec lequel Ceillac eût des démêlés.

Mais Ceillac a vécu aussi aux heures du Queyras : catastrophes naturelles, incendies (celui de 1738 brûle 70 maisons ; celui de 1884, 58.), épidémies, disettes et surtout prélèvements militaires (guerres d'ltalie, guerres de la Révolution). Bien que Ceillac soit, plutôt, resté fidèle à la religion catholique, elle a, comme les autres, souffert des guerres de religions: en 1691, elle a été incendiée par les huguenots. En 1957 elle fut ravagée par les crues.

Ceillac a, comme toute la région, été atteinte par la dépopulation : 920 habitants aux environs de 1830 (son maximum), 249 en 1936, 208 en 1968, mais le sursaut est un des premiers observés en Queyras. Dès 1975, elle passe à 275 habitants et à 290 en 1990, 111 en 2002.

L'agriculture est encore bien vivante :

Philippe Lamour a marqué Ceillac jusqu'en 1982 comme maire et aussi comme Président fondateur du parc du Queyras (1977).

Au temps de Napoléon et jusqu'en 1848, un maire de caractère régnait : Le père Fournier qui n'hésitait pas à marier de force les séducteurs trop hardis, surpris sur le vif. On l'appelait le "Napoléon du Queyras".·

Les fêtes (Ceillac) (haut page):

  • Fin janvier: fête de Saint Vincent.
  • 26 juillet: procession de Sainte Anne.
  • 3ème dimanche d'août: fête de Saint Barthélémy, patron de Ceillac
  • 28 septembre : foire aux agnelles.( St Michel)
  • Semaine du patrimoine et fête des traditions queyrassines en janvier.
Bibliographie (Ceillac) (haut page):

  • "Monographie de Ceillac", J. Tivollier. 1 926 Bulletin de la Société d'études des Htes-Alpes Gap
  • "Là haut sur la montagne: Ceillac", C. Fournier, 1982. Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, reed 1994
  • "Communauté de Ceillac", Abbé P. Guillaume. imp. Alpine, Gap, 1 916.
  • Phillippe Lamour : Une architecture : les amis de Ceillac 1994 à leur maire de 1965 à 1983.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Ceillac) (haut page):

Le lac Miroir (1h de marche), le lac Sainte Anne et sa chapelle (2415m) (1h30 de marche) sur le GR5, à l'Est; deux hameaux le long du Mélezet vers le col Tronchet à 2661m), le col de Bramousse (2251m) sur le GR 58 (1h de marche), le col de Fromage (2300m) (à 1h) et, au Nord Est, vers la carrière de marbre vert, le Cristillan avec ses hameaux dont Les Chalmettes où estivait Philippe Lamour.

A voir (Ceillac) (haut page):

Dans le village même, les deux églises (Saint Sébastien, 1 501), et Sainte Cécile (Xème siècle) et quelques maisons anciennes. La mairie date de 1558.

Echalp:

Office de tourisme 04 92 46 72 26

Son histoire (Ristolas) :

Ristolas est la dernière commune de la vallée du Guil : c'est la plus étendue et la moins peuplée des communes du Queyras.
Altitude 1595 mètres. L'origine du nom (Ristolacciis 1260 et Restolacium 1475) est incertaine : certains penchent pour "Restols" (chaume en provençal), d'autres préfèrent "Rivus tollens" (ruisseau destructeur).


Sa population était de près de 900 habitants à la fin du XVIIIème siècle, (875 en 1763) et de 643 en 1831. Elle est aujourd'hui de 82 (2002).
Ristolas a été plusieurs fois dévastée par les guerres. Incendiée en 1940, elle fut détruite en 1944. L'aide de l'Etat à la reconstruction aboutit aux grandes fermes que l'on voit aujourd'hui. (voir photo p 76)


Le village a été dévasté en 1957 par l'inondation du Segure.
Ristolas vit aujourd'hui à l'heure du tourisme dont les colonies de vacances sont l'essentiel. C'est aussi un lieu de recherche sur le tétraslyre.

Les fêtes (Ristolas) (haut page):

  • Festival de musique fin Juillet
Bibliographie (Ristolas) (haut page):

  • Sentier écologique du Pré Michel ed. parc du Queyras 1990
  • Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Ristolas) (haut page):

  • La Monta, 1260 qui vient du provençal mountado=montée) où se trouve un gîte qui accueille de nombreux randonneurs, et son église.
  • L'Echalp, dernier hameau de la vallée, avec ses ruines, victime d'une avalanche en 1948.
  • La Roche écroulée (école d'escalade).
  • Le belvédère du Mont Viso, où s'arrête, à la "Roche écroulée", la route carrossable, est une étape vers le Mont Viso, gloire des Alpes (3841m). Il faut se donner 2 ou 3 jours pour en faire le tour.
  • Le refuge du Viso (2460 m) à 1h30 du Belvédère.
  • Le pic de Ségure (2990 m) à 5h les lacs Egorgeou (2 400 m) et Foréant 2 600 m.
  • Le col de la croix (2299 m) au départ du gîte de la Monta (2h30) puis refuge Jervis (en Italie) 45mn après le col. Sous le col, un projet routier qui a faillit se réaliser en 1912, 1922 et 1934 .
  • Le col de la Traversette (2914m) marqué par un autre projet, réalisé, celui là en 1 480, par le Marquis de Saluce: un tunnel qui devait servir pour les exportations de sel... Servit-t-il à faire passer l'artillerie de François 1er ? En tout cas, il fut pratiquement abandonné en 1601. Sera-t-il, comme il en est question, reconstruit sur des crédits européens ?
A voir (Ristolas) (haut page):

  • L'église (1745) remaniée.
  • Le monument en l'honneur de l'arrivée de l'électricité en 1907 (après Abriès qui était en France parmi les premières communes rurales à la recevoir).
Escoyères:

Office de tourisme 04 92 46 86 89:

 

Présentation du village par Pascale et Olivier Raguin:

 

Le village des Escoyères est composé de quatre petits hameaux ; les Esponces, le Serre, les Escoyères et plus haut le Chatelard (partiellement ruiné en 1967 par un incendie).

 

Ce village est sans doute l’un des premiers du Queyras. Il fut un carrefour des voies romaines et la nécropole antique de toute la vallée. (Chemin des morts)
Plusieurs édifices religieux témoignent de ce riche passé, la Chapelle Ste Marie madeleine,( voir photo) classé au patrimoine historique des bâtiments de France, est la plus étonnante de toute la vallée puisse qu’elle comporte sur ses deux linteaux de porte les fragments de la stèle de Bussulus, préfet romain.

La construction de la route en 1967 (pittoresque 3kms avec ses 32 lacets) a donnée lieu à la renaissance de ce lieu antique.
Les maisons, toutes authentiques, ont été restaurées ainsi que deux cadrans solaires de Francesco Zarbula, visibles l’un sur la chapelle St Roch l’autre sur la façade d’une maison derrière l’ancienne école.

Le centre du village aménagé par les habitants autour de la fontaine en pierre, propose une halte agréable et ombragée aux randonneurs et visiteurs de ce site.
Plusieurs sentiers sillonnent ce plateau, la voie romaine et le chemin de la Croix sur le Gr58 et le plus édifiant celui de Charve construit, en 1878, dans la falaise et surplombant les gorges du Guil.

Sur la lauze, au Chatelard, vous pourrez admirer (sans y toucher) au mois de juin plusieurs spécimens très rares de la flore alpine dont la ‘Dracocéphale d’Autriche’(fiche en cours).
 Le hameau des Escoyères est également un lieu d’hivernage réputé pour sa faune sauvage où vous pourrez, de l’automne (après la chasse) à mai, admirer les majestueux cervidés ainsi que les mouflons et chamois…
 

 

Extrait du guide été/hiver du Queyras  de Mathieu et Serge Antoine :

 

Son histoire (Escoyères - Gorges_Guil) :

En balcon au dessus d'un ravin avec le Guil au fond, sur 4 kilomètres, la route ouverte en 1856, fait frissonner ; mais c'était bien pire avec le sentier muletier d'avant. La voie romaine qui reliait la vallée à la préfecture des Escoyères, elle, cheminait de l'autre côté, avec deux hameaux : le Gros et Prérioud. Le GR 541 là suit une partie de la voie romaine. Les Escoyères étaient, au temps des romains, la préfecture (viendrait du latin excublae : chien de garde ou sentinelle) ;voir sa chapelle et son inscription (p.34 du guide) les paysages romains, champs, voies, adductions d'eau demeurent émouvants. Mais la route en lacets est dure.

 

Bibliographie (Escoyères - Gorges_Guil) (haut page):
  • "Une Escoyère en Queyras" Antoinette Messimily. Ed de la Vallouise 1982
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

 

Autres sites et hameaux à proximité:

Bramousse
Plus de 100 habitants à la Révolution, aujourd'hui très dépeuplé ; le dernier ours du Queyras serait mort là vers 1880 ? l'origine du mot Bramousse viendrait de l'ours.
un gîte ; le Riou Vert ; une très belle vue sur les hameaux des Escoyères et de Montbardon ; à un peu plus d'une heure de montée, les chalets de Bramousse (1821 m) et, à 30 minutes, en forêt à l'Est, le "mélèze remarquable" (vétéran de François Ire qui d'ailleurs est passé dans la région). De juin à septembre, "la ballade gourmande" relie Bramousse et Montbardon.


Le hameau du Veyer dévasté par les incendies en 1669, 1712, 1779, 1859, 1860, et par les crues
du Guil (1957). Chapelle intéressante.


Montbardon: des 28 familles à la fin du XVIIIème siècle, il en reste peu mais les gites d'étapes et
la fromagerie ont relancé ce petit hameau.


La chapelue, avec son école d'escalade ouverte depuis 1992. Les gorges du Guil sont un lieu de
contemplation :mais aussi d'activité sportive : escalade, kayak, rafting et canyoning dans le Guil. Un "parcours d'aventure" a été balisé.

 

Fontgillarde: Son histoire (Molines) :

Altitude 1760 m. L'origine du nom, Mullinaricii (739), est sans doute celle de moulin (en latin: molinus) ; d'autres parlent de Terra Molis (terres molles).
Le village, que le tourisme repeuple, a 375 habitants aujourd'hui (2002), avec un minimum de 244 en 1968 et un maximum de 1050 en 1836.
Comme tous les autres villages du Queyras, Molines a connu des vicissitudes : 1629 ; les armées du Roi : 1630 ; la peste : 1653 ; pillages et viols : 1689 ; incendies : 1690 ; razzia des Vaudois: 1746 ; un incendie détruit 250 maisons et y couve encore deux mois après.

La commune se compose du centre (le Serre) et des hameaux : Gaudissart vers le Nord (devrait son nom à une racine germanique gau=canton et à essarts=bois défriché ou encore serre=montée, sommet isolé), La Rua, en bas; et dans la vallée d'Agnelle, Pierre-Grosse, 1926 mètres (qui doit son nom aux nombreux rochers qui l'entourent), le Coin et Fontgillarde, 1990 mètres (font ou fount = fontaine; gillarde = abondante, qui jaillit avec force).
L'hiver, on peut aller en voiture jusqu'à Fontgillarde ; l'été, jusqu'en Italie par le col Agnel.

L'histoire de Molines a été écrite sur des registres appelés "transitons". (ou chemins ruraux) ; il y fut relaté les faits marquants et surtout tragiques. Ainsi on retrouve cette lutte sanguinaire entre catholiques et réformés: en 1574, le 17 ou 18 juillet : "Les chapeaux blancs de la religion prétendue réformée commirent plusieurs cruautés contre les catholiques. Ils minèrent le pied du clocher de l'église dans lequel ces derniers étaient réfugiés, les faisant ainsi tous périr. Et le curé de Molines ne voulant pas changer, ils l'enterrèrent tout vif devant la porte du cimetière jusqu'à la tête et l'ont prise pour but au jeu de boule..."

Les épidémies, calamités naturelles ou accidents sont aussi relatés. "L'an 1717, un certain Jean Villel, de la Chalp, avec Etienne Fine et un certain Jean Filipot sont allés à la chasse le jour de la fête Dieu, dont le dit Villel voulait tirer un chamois et le dit Filipot restant derrière, une pierre sortit la teste, et le dit Villel luy tyra un coup de fusyl à la teste, s'étoit une mégarde dont il tua le dit Filipot et le dit Villel".

La station de ski (dont le premier téléski date de 1960) est reliée aux pistes de St Véran. L'été, sa piste de luge est accessible sous le télésiège.

Les fêtes (Molines) (haut page):

- Marché le mardi.
- 20 janvier: Saint Sébastien à Pierre-Grosse.
- 29 juin: Saint Pierre à Fontgillarde.
- 2 juillet: Sainte Elisabeth au Coin.
- 6 août: pèlerinage à la chapelle Saint Simon: depuis 1 830 environ, cette journée rassemble
- les habitants de Molines accompagnés aujourd'hui de nombreux estivants.
- 18 novembre: fête de Saint Romain.

Bibliographie (Molines) (haut page):

- "Molines en Queyras", J. Tivollier, 1913, ed Jeanne Laffitte reprints, Marseille 1981.
- "Étude démographique d'un village de haute montagne" : Molines en Queyras au XVIIIème siècle
- par Nicole Maby-Fleury TER Grenoble 1972.

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Molines) (haut page):

- Chapelle St Simon (2196 m), s'atteint de Molines en 2 h par le Col des prés de fromage.
- La gardiole de l'Alp (2786 m) ; départ de Pierre grosse (2h30 de marche) ;
- Refuge (2580 m) du Col Agnel (2744 m) : le col est à environ 2 heures de marche de Fontgillarde.
- Le Pas du Chaï (2790 m) est un petit col qui permet de rejoindre la vallée du Peynin et Aiguilles : sentier au départ du Coin (hameau entre Pierre Grosse et Fontgillarde) (environ 2h).

A voir (Molines) (haut page):

- L'église de la Rua de Molines avec son clocher arraché par la tourmente en 1 982 puis restauré.
- Le hameau de Pierre-Grosse et ses maisons bien conservées.
- Le four à pain.
- Les ruines de Serre des Chabrands.
- La fabrique de jouets en bois à la Rua.

Gaudissard: Son histoire (Molines) :

Altitude 1760 m. L'origine du nom, Mullinaricii (739), est sans doute celle de moulin (en latin: molinus) ; d'autres parlent de Terra Molis (terres molles).
Le village, que le tourisme repeuple, a 375 habitants aujourd'hui (2002), avec un minimum de 244 en 1968 et un maximum de 1050 en 1836.
Comme tous les autres villages du Queyras, Molines a connu des vicissitudes : 1629 ; les armées du Roi : 1630 ; la peste : 1653 ; pillages et viols : 1689 ; incendies : 1690 ; razzia des Vaudois: 1746 ; un incendie détruit 250 maisons et y couve encore deux mois après.

La commune se compose du centre (le Serre) et des hameaux : Gaudissart vers le Nord (devrait son nom à une racine germanique gau=canton et à essarts=bois défriché ou encore serre=montée, sommet isolé), La Rua, en bas; et dans la vallée d'Agnelle, Pierre-Grosse, 1926 mètres (qui doit son nom aux nombreux rochers qui l'entourent), le Coin et Fontgillarde, 1990 mètres (font ou fount = fontaine; gillarde = abondante, qui jaillit avec force).
L'hiver, on peut aller en voiture jusqu'à Fontgillarde ; l'été, jusqu'en Italie par le col Agnel.

L'histoire de Molines a été écrite sur des registres appelés "transitons". (ou chemins ruraux) ; il y fut relaté les faits marquants et surtout tragiques. Ainsi on retrouve cette lutte sanguinaire entre catholiques et réformés: en 1574, le 17 ou 18 juillet : "Les chapeaux blancs de la religion prétendue réformée commirent plusieurs cruautés contre les catholiques. Ils minèrent le pied du clocher de l'église dans lequel ces derniers étaient réfugiés, les faisant ainsi tous périr. Et le curé de Molines ne voulant pas changer, ils l'enterrèrent tout vif devant la porte du cimetière jusqu'à la tête et l'ont prise pour but au jeu de boule..."

Les épidémies, calamités naturelles ou accidents sont aussi relatés. "L'an 1717, un certain Jean Villel, de la Chalp, avec Etienne Fine et un certain Jean Filipot sont allés à la chasse le jour de la fête Dieu, dont le dit Villel voulait tirer un chamois et le dit Filipot restant derrière, une pierre sortit la teste, et le dit Villel luy tyra un coup de fusyl à la teste, s'étoit une mégarde dont il tua le dit Filipot et le dit Villel".

La station de ski (dont le premier téléski date de 1960) est reliée aux pistes de St Véran. L'été, sa piste de luge est accessible sous le télésiège.

Les fêtes (Molines) (haut page):

- Marché le mardi.
- 20 janvier: Saint Sébastien à Pierre-Grosse.
- 29 juin: Saint Pierre à Fontgillarde.
- 2 juillet: Sainte Elisabeth au Coin.
- 6 août: pèlerinage à la chapelle Saint Simon: depuis 1 830 environ, cette journée rassemble
- les habitants de Molines accompagnés aujourd'hui de nombreux estivants.
- 18 novembre: fête de Saint Romain.

Bibliographie (Molines) (haut page):

- "Molines en Queyras", J. Tivollier, 1913, ed Jeanne Laffitte reprints, Marseille 1981.
- "Étude démographique d'un village de haute montagne" : Molines en Queyras au XVIIIème siècle
- par Nicole Maby-Fleury TER Grenoble 1972.

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Molines) (haut page):

- Chapelle St Simon (2196 m), s'atteint de Molines en 2 h par le Col des prés de fromage.
- La gardiole de l'Alp (2786 m) ; départ de Pierre grosse (2h30 de marche) ;
- Refuge (2580 m) du Col Agnel (2744 m) : le col est à environ 2 heures de marche de Fontgillarde.
- Le Pas du Chaï (2790 m) est un petit col qui permet de rejoindre la vallée du Peynin et Aiguilles : sentier au départ du Coin (hameau entre Pierre Grosse et Fontgillarde) (environ 2h).

A voir (Molines) (haut page):

- L'église de la Rua de Molines avec son clocher arraché par la tourmente en 1 982 puis restauré.
- Le hameau de Pierre-Grosse et ses maisons bien conservées.
- Le four à pain.
- Les ruines de Serre des Chabrands.
- La fabrique de jouets en bois à la Rua.

Guillestre:

Office de tourisme 04 92 45 04 37

 

Son histoire (Guillestre) :

Altitude 1004 mètres (à l'église), Guillestre, aux confluents du Guil (Guil ou Gil est peut-être le nom de ruisseau ou rivière en celte ; "Guil extra" ; en dehors du Guil) est une porte du Queyras qui domine la Durance. Bien ouverte au Sud, sur des pentes où pousse la vigne, elle a été une place forte dont les remparts datent du XIVème siècle et dont les rues étaient étroites, avec un habitat tassé, verrouillé par des portes fortifiées.


Les fortifications n'ont pas empêché Guillestre d'être prise et reprise au temps des guerres de religions. Vauban a préféré construire Mont-Dauphin comme site de défense.


On relève Guillestre parmi les lieux d'implantation romaine : on a retrouvé des pièces dans des jardins de Guillestre et près de là, à Panacelle, sur le chemin de Peyre-Haute, un berger a découvert un trésor de fibules, de colliers, de bracelets.


Guillestre, au XIXème siècle, a subi le déclin régional. 1754 habitants en 1836, 1374 en 1906, 1016 en 1936. (près de 2000 en 1992, 2279 en 2002).
Mais, bénéficiant de sa situation, avec le chemin de fer arrivé en 1883 à Mont-Dauphin et avec la route de la Combe, ouverte vers le Queyras en 1856, Guillestre a renforcé sa position commerciale ; la population progresse (1503 en 1962, 2004 en 1990), dans ce chef-lieu de canton rattaché maintenant à Briançon. Son territoire s'étend jusqu'à 10 km au delà des gorges du Queyras (hameau de Bramousse).

 

Les fêtes (Guillestre) (haut page):

  • Marché tous les lundis.
  • Début juin ; foire aux plants.
  • En juillet : fête du cuir et du bois.
  • Fin juillet début août, festival de musique "entre Guil et Durance"
  • 15 août : fête patronale.
  • En août marché du cuir et des bijoux.
  • Mi octobre, soirée polenta (Guillestre est jumelée avec Torre Pellice en Italie).
  • Octobre : lundi de la St Luc : foire
Bibliographie (Guillestre) (haut page):

  • "Guillestre mon pays", A. Guillaume (ed. des cahiers de l'Alpe, 1962)...
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Guillestre) (haut page):

  • Le plan de Phazy (40 mn) où l'eau sort de terre à 25-28 degrés. Ces eaux sont considérées comme thérapeutiques. En 1824, le département des Hautes-Alpes fit construire une rotonde qui abrite une exposition artisanale en été.
  • Les villages de St Crepin et de St Clément.
  • Montdauphin-Eygliers (45 mn).
  • Sur l'autre rive de la Durance, à Réotier, les concrétions d'une autre source minérale thermale ou "fontaine pétrifiante" à forme de bête fantastique qui, malheureusement, a perdu sa tête récemment.
  • Les gorges du Queyras : la maison du Roy par l'ancienne route (1h30).
  • Des sentiers GR balisés à partir de la ville.
  • Table d'orientation de Peyre Haute, sur la route de Vars (1h30)..
A voir (Guillestre) (haut page):


Les remparts, vestiges du XIVème siècle (voir la tour d'Eygliers) et 4 portes enferment une ville râblée aux petites places avenantes. La cité vaut d'être vue et de n'être pas délaissé en roulant sur une "déviation" certes bien salutaires (ouvertes en 1993) qui la sauve d'un trafic lourd et bruyant ; on s'arrêtera à l'église N.D. d'Aquillon, construite entre 1507 et 1532 en marbre rose provenant de carrières proches ; son porche intéressant (comme à St Véran et à Abriès) est constitué de deux colonnes portées par des lions. On remarquera aussi la qualité de la serrure de la belle porte de bois. Tout près, la chapelle des pénitents.
En direction d'Eygliers la "rue des masques", passe entre des rochers "figuratifs" (masc = sorcier, en provençal)

 

la Cassière:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

La chalp Arvieux:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

 

 

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

 

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

 

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

 

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

 

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

 

 

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

La Chalp St Véran:

Son histoire (St Véran) :

A 2040 mètres, Saint Véran est la plus haute commune d'Europe. Elle tient son nom de Véran, ermite devenu archevêque de Cavaillon qui, au VIème siècle, réussit là où des dizaines de guerriers avaient échoué en perdant la vie dans la gueule d'un terrible dragon. Il l'empoisonna et, celui-ci hurlant de douleur depuis le Vaucluse, se traîna dit-on, sanglant, le long de la Durance et vint mourir dans l'Aigue Blanche. Les bergers transhumants de Provence vinrent annoncer la nouvelle comme dans les six autres villages traversés par ce dragon blessé qui, tous, reçurent le nom de Saint Véran.

275 habitants peuplent aujourd'hui (2002) ce village qui en connut 870 à son maximum, semble-t-il en 1886. Les bêtes sont plus nombreuses que les hommes : 70 bovins (500 autrefois) et 200 bovins transhumants ; 500 ovins et 2500 ovins transhumants l'été.

Le village, en entier sur la pente de schiste, se traverse d'abord dans ses hameaux de la Chalp (1774 m.) et du Raux (1930 m.). Le hameau principal le Travers se visite à pied (la circulation interne est réglementée).

Les quartiers, autrefois isolés, sont encore identifiables. On avait tenu à leur séparation contre les risques d'incendie (en 1526, le Travers aurait entièrement brûlé, ainsi que le Raux en 1882). Ces quartiers sont, Peyrebelle (avec le temple), le Villard, plus à l'Est, la Ville (avec l'église), le Châtelet, les Forannes ; chacun avait sa fontaine, son four à pain.

Les maisons de bois constituent un vrai musée de maisons, même si elles ont été modifiées, ici et là, pour le tourisme. Au dessus des portes, le nom du propriétaire, en initiales (EMFE = Etienne Marrou fils d'Etienne, par exemple) précédées parfois de W (longue vie à), avec la date de construction ou de réparation. La plupart sont postérieures à 1750. On trouve sur certaines le calendrier révolutionnaire.

Le premier hôtel (Beauregard) date de 1934 ; le premier téléski, de 1936 ; le village peut aujourd'hui accueillir, en hôtels et gîtes, 1400 personnes. "Montjoie", construit en 1937 par l'architecte Couelle, et remonté, chevillé avec d'anciennes poutres, devait donner le départ, à une "haute route des neiges".

Les fêtes (St Véran) (haut page):

  • 16 juillet et 8 septembre : pèlerinage à la chapelle de Clausis (depuis 1846).
  • Festival d'astronomie au mois de mai.
Bibliographie (St Véran) (haut page):

  • Le village de Saint-Véran, monographie d'une commune de haute montagne. Paris, 1910, 12 p.
  • "Monographie de St-Véran", Abbé Berge, 1928, Laffitte reprints 1980.
  • "St-Véran", Andrée Lantier, ed. Serre 1983
  • "Une mémoire de Saint Véran", Claude Arnaud, Le monde alpin et rhodanien 1983.
  • Pierres sculptées à St-Véran. Andrée Lantier, éd. Bilboquet 1993
  • "St-Véran, zone de protection du patrimoine architectural et urbain", Claude Perrot - ed. Elisud 1991.
  • Etude de démographie historique : Saint-Véran-en-Queyras, Martine Espagnet, (1713-1815), Mémoire de maîtrise, Paris, 1976.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (St Véran) (haut page):

Le site de St-Véran, comme celui de Ristolas, est propice à des promenades de montagne, vers l'Italie.

  • La montagne de Beauregard, au dessus du village (1h30), la crête de Châteaurenard (2990 m) et l'observatoire (3 h) par la route de Clausis (embranchement à gauche) : on admirera le canal d'irrigation à flanc de montagne (de 11 km de long).
  • La Croix, sommet à 2301 mètres (1h30) qui permet, de l'autre côté de l'Aigue blanche, de bien voir St-Véran, ses maisons, bien alignées.
  • La Chapelle de Clausis (2399 mètres) construite en 1847 (2 h) et le lac d'Emblanche (encore 30') au pied des grands sommets et des cols (Chamoussière 2884 mètres, vers la vallée d'Agnel; les cols de St-Véran (2884 mètres) et du Blanchet (2897 mètres) vers l'Italie ; le col de la Noire (2955 m), vers la Haute Ubaye. On passera, un peu avant Clausis, par la mine de cuivre exploitée déjà par les romains (Voir p53 et 54)
A voir (St Véran) (haut page):

Pour bien visiter Saint-Véran un dépliant est en vente.

  • Le temple, 1804 (ne se visite pas). (En 1861, 120 protestants, 780 catholiques).
  • L'église dont le porche, refait en 1957, comporte deux colonnes sur des lions. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre 1645 et 1683. Le rétable a été réalisé par deux artisans italiens en 1684. En 1956, autour de leur curé, les habitants sculptèrent des statues et un chemin de croix en bois.
  • Les fontaines en bois à chaque quartier, les cadrans solaires.
  • Les croix de mission avec tous les instruments de la Passion construites après 1900. (voir photo p.67).
  • Musée de St-Véran à l'Ouest du village dans la plus ancienne maison de St-Véran.. Deux outils nouveaux pour une bonne compréhension de St-Véran : un dépliant de visite pas à pas, en boucle complète et un musée ouvert en 1994 dans le quartier des Forannes à l'Ouest du village.
La maison du Roy:

Hameau est situé à 5 kilomètres de Guillestre, au confluent du Cristillan venant de Ceillac et du Guil.

 

Le hameau est constitué d'une menuiserie et d'un hôtel. 

 

Voir le blog queyrasculture-jgl.blogspot.com qui donne l'historique de cet Hameau.

 

 

Hôtel 2 étoiles Logis de France. Tel: 04 92 45 08 34. 29 chambres. Ouvert du 1/12 au 30/04 et du 10/05 au 31/10. 46 à 61 € la chambre.

La Monta:

Office de tourisme 04 92 46 72 26

Son histoire (Ristolas) :

Ristolas est la dernière commune de la vallée du Guil : c'est la plus étendue et la moins peuplée des communes du Queyras.
Altitude 1595 mètres. L'origine du nom (Ristolacciis 1260 et Restolacium 1475) est incertaine : certains penchent pour "Restols" (chaume en provençal), d'autres préfèrent "Rivus tollens" (ruisseau destructeur).


Sa population était de près de 900 habitants à la fin du XVIIIème siècle, (875 en 1763) et de 643 en 1831. Elle est aujourd'hui de 82 (2002).
Ristolas a été plusieurs fois dévastée par les guerres. Incendiée en 1940, elle fut détruite en 1944. L'aide de l'Etat à la reconstruction aboutit aux grandes fermes que l'on voit aujourd'hui. (voir photo p 76)


Le village a été dévasté en 1957 par l'inondation du Segure.
Ristolas vit aujourd'hui à l'heure du tourisme dont les colonies de vacances sont l'essentiel. C'est aussi un lieu de recherche sur le tétraslyre.

Les fêtes (Ristolas) (haut page):

  • Festival de musique fin Juillet
Bibliographie (Ristolas) (haut page):

  • Sentier écologique du Pré Michel ed. parc du Queyras 1990
  • Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Ristolas) (haut page):

  • La Monta, 1260 qui vient du provençal mountado=montée) où se trouve un gîte qui accueille de nombreux randonneurs, et son église.
  • L'Echalp, dernier hameau de la vallée, avec ses ruines, victime d'une avalanche en 1948.
  • La Roche écroulée (école d'escalade).
  • Le belvédère du Mont Viso, où s'arrête, à la "Roche écroulée", la route carrossable, est une étape vers le Mont Viso, gloire des Alpes (3841m). Il faut se donner 2 ou 3 jours pour en faire le tour.
  • Le refuge du Viso (2460 m) à 1h30 du Belvédère.
  • Le pic de Ségure (2990 m) à 5h les lacs Egorgeou (2 400 m) et Foréant 2 600 m.
  • Le col de la croix (2299 m) au départ du gîte de la Monta (2h30) puis refuge Jervis (en Italie) 45mn après le col. Sous le col, un projet routier qui a faillit se réaliser en 1912, 1922 et 1934 .
  • Le col de la Traversette (2914m) marqué par un autre projet, réalisé, celui là en 1 480, par le Marquis de Saluce: un tunnel qui devait servir pour les exportations de sel... Servit-t-il à faire passer l'artillerie de François 1er ? En tout cas, il fut pratiquement abandonné en 1601. Sera-t-il, comme il en est question, reconstruit sur des crédits européens ?
A voir (Ristolas) (haut page):

  • L'église (1745) remaniée.
  • Le monument en l'honneur de l'arrivée de l'électricité en 1907 (après Abriès qui était en France parmi les premières communes rurales à la recevoir).
La Rua: Son histoire (Molines) :

Altitude 1760 m. L'origine du nom, Mullinaricii (739), est sans doute celle de moulin (en latin: molinus) ; d'autres parlent de Terra Molis (terres molles).
Le village, que le tourisme repeuple, a 375 habitants aujourd'hui (2002), avec un minimum de 244 en 1968 et un maximum de 1050 en 1836.
Comme tous les autres villages du Queyras, Molines a connu des vicissitudes : 1629 ; les armées du Roi : 1630 ; la peste : 1653 ; pillages et viols : 1689 ; incendies : 1690 ; razzia des Vaudois: 1746 ; un incendie détruit 250 maisons et y couve encore deux mois après.

La commune se compose du centre (le Serre) et des hameaux : Gaudissart vers le Nord (devrait son nom à une racine germanique gau=canton et à essarts=bois défriché ou encore serre=montée, sommet isolé), La Rua, en bas; et dans la vallée d'Agnelle, Pierre-Grosse, 1926 mètres (qui doit son nom aux nombreux rochers qui l'entourent), le Coin et Fontgillarde, 1990 mètres (font ou fount = fontaine; gillarde = abondante, qui jaillit avec force).
L'hiver, on peut aller en voiture jusqu'à Fontgillarde ; l'été, jusqu'en Italie par le col Agnel.

L'histoire de Molines a été écrite sur des registres appelés "transitons". (ou chemins ruraux) ; il y fut relaté les faits marquants et surtout tragiques. Ainsi on retrouve cette lutte sanguinaire entre catholiques et réformés: en 1574, le 17 ou 18 juillet : "Les chapeaux blancs de la religion prétendue réformée commirent plusieurs cruautés contre les catholiques. Ils minèrent le pied du clocher de l'église dans lequel ces derniers étaient réfugiés, les faisant ainsi tous périr. Et le curé de Molines ne voulant pas changer, ils l'enterrèrent tout vif devant la porte du cimetière jusqu'à la tête et l'ont prise pour but au jeu de boule..."

Les épidémies, calamités naturelles ou accidents sont aussi relatés. "L'an 1717, un certain Jean Villel, de la Chalp, avec Etienne Fine et un certain Jean Filipot sont allés à la chasse le jour de la fête Dieu, dont le dit Villel voulait tirer un chamois et le dit Filipot restant derrière, une pierre sortit la teste, et le dit Villel luy tyra un coup de fusyl à la teste, s'étoit une mégarde dont il tua le dit Filipot et le dit Villel".

La station de ski (dont le premier téléski date de 1960) est reliée aux pistes de St Véran. L'été, sa piste de luge est accessible sous le télésiège.

Les fêtes (Molines) (haut page):

- Marché le mardi.
- 20 janvier: Saint Sébastien à Pierre-Grosse.
- 29 juin: Saint Pierre à Fontgillarde.
- 2 juillet: Sainte Elisabeth au Coin.
- 6 août: pèlerinage à la chapelle Saint Simon: depuis 1 830 environ, cette journée rassemble
- les habitants de Molines accompagnés aujourd'hui de nombreux estivants.
- 18 novembre: fête de Saint Romain.

Bibliographie (Molines) (haut page):

- "Molines en Queyras", J. Tivollier, 1913, ed Jeanne Laffitte reprints, Marseille 1981.
- "Étude démographique d'un village de haute montagne" : Molines en Queyras au XVIIIème siècle
- par Nicole Maby-Fleury TER Grenoble 1972.

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Molines) (haut page):

- Chapelle St Simon (2196 m), s'atteint de Molines en 2 h par le Col des prés de fromage.
- La gardiole de l'Alp (2786 m) ; départ de Pierre grosse (2h30 de marche) ;
- Refuge (2580 m) du Col Agnel (2744 m) : le col est à environ 2 heures de marche de Fontgillarde.
- Le Pas du Chaï (2790 m) est un petit col qui permet de rejoindre la vallée du Peynin et Aiguilles : sentier au départ du Coin (hameau entre Pierre Grosse et Fontgillarde) (environ 2h).

A voir (Molines) (haut page):

- L'église de la Rua de Molines avec son clocher arraché par la tourmente en 1 982 puis restauré.
- Le hameau de Pierre-Grosse et ses maisons bien conservées.
- Le four à pain.
- Les ruines de Serre des Chabrands.
- La fabrique de jouets en bois à la Rua.

Le Coin d Arvieux:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

Le Lombard:

Office de tourisme 04 92 46 70 34


Son histoire (Aiguilles) :

Altitude 1474 mètres. Le nom d'Aiguilles viendrait de "ad Guillum" (près du Guil) ; Agularum en 1260. Mais on peut aussi penser à "Aiguilla" ou "Agulha" = Aiguille ; en provençal "Aiguioün" = pointe ; peut-être à cause de la situation de l'ancien village sur une pointe.

Cette localité, (depuis 1810 chef-lieu de canton), de 310 habitants en 2002, a encore l'air de station de début de siècle avec ses villas derrière les grilles et ses hôtels construits en 1900.

Victime de nombreuses inondations et d'incendies ; en 1829 (tout le village), puis en 1886 (58 maisons) en 1889 (les 108 restantes), en 1957 encore lorsque le Lombard est sorti de son lit et le Peynin aussi (55 maisons détruites).

Aiguilles voit, entre 1850 et 1900, une partie de ses habitants partir, en Amérique latine principalement, et revenir, sur leurs vieux jours, investir dans la pierre, (voir p 57), pour eux, ou, déjà pour les touristes ; l'une des maisons, avec armature de fer, œuvre de Gustave Eiffel, a été achetée à l'exposition universelle de Bordeaux.

La population, qui frisait les 1000 habitants en 1831 puis 830 en fin de siècle, est passée par un minimum de 249 en 1968. Dans ce village se concentrent des commerces. L'agriculture a presque disparu (2 actifs au dernier recensement) ; le terrain s'y prête mal et l'exploitation est difficile, d'où le dicton: "Il vaut mieux être âne de Molines que femme d'Aiguilles".

Les habitants d'Aiguilles et d'Abriès furent souvent en conflit et s'appelèrent de tous les noms: "pelachins" pour les premiers, "tripes longues" pour les seconds. En dehors du bourg, deux hameaux : le Lombard (désert) au Nord, le Peynin au Sud (où se trouvent les pistes de ski).

Les fêtes (Aiguilles) (haut page):
  • Marché le jeudi.
  • 24 juin: fête patronale de la Saint Jean: feu d'artifice et feux de la Saint-Jean, procession.
  • Juillet, août: fêtes d'été.
  • 5 août: pèlerinage à la chapelle de Lombard.
  • 8 septembre: fête du vallon du Peynin: messe, repas sur l'herbe.
  • Août : course V.T.T. "la Queyrassine".
  • Fête du livre de montagne en juillet.
Bibliographie (Aiguilles) (haut page):

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Aiguilles) (haut page):

  • La chapelle de Lombard 1910 m (1h30)
  • Le hameau de Peynin et au Pas de Chai (2790 m) (3h de marche)
  • Le pont de la jeunesse (sur le Guil) entre Villevieille et Aiguilles, doit son existence aux jeunes d'Aiguilles qui, autrefois, avaient trop dansé à Villevieille : ils furent punis par leurs parents et durent avec cette corvée, trouver une occupation... plus saine. C'est le seul pont qui ait résisté aux inondations de 1957.
  • Promenade vers le lac Malrif et au Grand-Laus (3h).
  • Et, pour finir, plonger à Aiguilles dans la seule piscine du Queyras.
A voir (Aiguilles) (haut page):

  • La maison Eiffel en métal avec sa tour carrée dans un parc, rue principale.
  • Le Château de l'Auche construit à la fin du XIXème siècle par la famille Chale, émigrée en Amérique du Sud.
  • L'office du tourisme et le siège du District sont au centre du village (la maison du Queyras près de la mairie).
Le Pasquier:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

Le Raux St Véran:

Son histoire (St Véran) :

A 2040 mètres, Saint Véran est la plus haute commune d'Europe. Elle tient son nom de Véran, ermite devenu archevêque de Cavaillon qui, au VIème siècle, réussit là où des dizaines de guerriers avaient échoué en perdant la vie dans la gueule d'un terrible dragon. Il l'empoisonna et, celui-ci hurlant de douleur depuis le Vaucluse, se traîna dit-on, sanglant, le long de la Durance et vint mourir dans l'Aigue Blanche. Les bergers transhumants de Provence vinrent annoncer la nouvelle comme dans les six autres villages traversés par ce dragon blessé qui, tous, reçurent le nom de Saint Véran.

275 habitants peuplent aujourd'hui (2002) ce village qui en connut 870 à son maximum, semble-t-il en 1886. Les bêtes sont plus nombreuses que les hommes : 70 bovins (500 autrefois) et 200 bovins transhumants ; 500 ovins et 2500 ovins transhumants l'été.

Le village, en entier sur la pente de schiste, se traverse d'abord dans ses hameaux de la Chalp (1774 m.) et du Raux (1930 m.). Le hameau principal le Travers se visite à pied (la circulation interne est réglementée).

Les quartiers, autrefois isolés, sont encore identifiables. On avait tenu à leur séparation contre les risques d'incendie (en 1526, le Travers aurait entièrement brûlé, ainsi que le Raux en 1882). Ces quartiers sont, Peyrebelle (avec le temple), le Villard, plus à l'Est, la Ville (avec l'église), le Châtelet, les Forannes ; chacun avait sa fontaine, son four à pain.

Les maisons de bois constituent un vrai musée de maisons, même si elles ont été modifiées, ici et là, pour le tourisme. Au dessus des portes, le nom du propriétaire, en initiales (EMFE = Etienne Marrou fils d'Etienne, par exemple) précédées parfois de W (longue vie à), avec la date de construction ou de réparation. La plupart sont postérieures à 1750. On trouve sur certaines le calendrier révolutionnaire.

Le premier hôtel (Beauregard) date de 1934 ; le premier téléski, de 1936 ; le village peut aujourd'hui accueillir, en hôtels et gîtes, 1400 personnes. "Montjoie", construit en 1937 par l'architecte Couelle, et remonté, chevillé avec d'anciennes poutres, devait donner le départ, à une "haute route des neiges".

Les fêtes (St Véran) (haut page):

  • 16 juillet et 8 septembre : pèlerinage à la chapelle de Clausis (depuis 1846).
  • Festival d'astronomie au mois de mai.
Bibliographie (St Véran) (haut page):

  • Le village de Saint-Véran, monographie d'une commune de haute montagne. Paris, 1910, 12 p.
  • "Monographie de St-Véran", Abbé Berge, 1928, Laffitte reprints 1980.
  • "St-Véran", Andrée Lantier, ed. Serre 1983
  • "Une mémoire de Saint Véran", Claude Arnaud, Le monde alpin et rhodanien 1983.
  • Pierres sculptées à St-Véran. Andrée Lantier, éd. Bilboquet 1993
  • "St-Véran, zone de protection du patrimoine architectural et urbain", Claude Perrot - ed. Elisud 1991.
  • Etude de démographie historique : Saint-Véran-en-Queyras, Martine Espagnet, (1713-1815), Mémoire de maîtrise, Paris, 1976.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (St Véran) (haut page):

Le site de St-Véran, comme celui de Ristolas, est propice à des promenades de montagne, vers l'Italie.

  • La montagne de Beauregard, au dessus du village (1h30), la crête de Châteaurenard (2990 m) et l'observatoire (3 h) par la route de Clausis (embranchement à gauche) : on admirera le canal d'irrigation à flanc de montagne (de 11 km de long).
  • La Croix, sommet à 2301 mètres (1h30) qui permet, de l'autre côté de l'Aigue blanche, de bien voir St-Véran, ses maisons, bien alignées.
  • La Chapelle de Clausis (2399 mètres) construite en 1847 (2 h) et le lac d'Emblanche (encore 30') au pied des grands sommets et des cols (Chamoussière 2884 mètres, vers la vallée d'Agnel; les cols de St-Véran (2884 mètres) et du Blanchet (2897 mètres) vers l'Italie ; le col de la Noire (2955 m), vers la Haute Ubaye. On passera, un peu avant Clausis, par la mine de cuivre exploitée déjà par les romains (Voir p53 et 54)
A voir (St Véran) (haut page):

Pour bien visiter Saint-Véran un dépliant est en vente.

  • Le temple, 1804 (ne se visite pas). (En 1861, 120 protestants, 780 catholiques).
  • L'église dont le porche, refait en 1957, comporte deux colonnes sur des lions. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre 1645 et 1683. Le rétable a été réalisé par deux artisans italiens en 1684. En 1956, autour de leur curé, les habitants sculptèrent des statues et un chemin de croix en bois.
  • Les fontaines en bois à chaque quartier, les cadrans solaires.
  • Les croix de mission avec tous les instruments de la Passion construites après 1900. (voir photo p.67).
  • Musée de St-Véran à l'Ouest du village dans la plus ancienne maison de St-Véran.. Deux outils nouveaux pour une bonne compréhension de St-Véran : un dépliant de visite pas à pas, en boucle complète et un musée ouvert en 1994 dans le quartier des Forannes à l'Ouest du village.
le Rouet: ffice de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Château VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

Les fêtes (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille
Le Roux:

Office de tourisme 04 92 46 72 26

Son histoire (Abries) :

Altitude : 1550 mètres. Abriès doit peut-être son nom à "ad Bricos" (près des "brics" = sommets), c'est à dire à sa situation au pied du Bric Froid (3302 m.), du Bric Bouchet (3216 m.)... Le nom s'est transformé en Abrii (1110), Abrici, puis Abriès. L'origine peut aussi venir du nom latin "apricus": exposé au soleil; en provençal: "abria": abriter. Le village a aujourd'hui près de 276 habitants (2002). Il en avait près de 1900 à son maximum en 1831.

Au confluent du Guil et du Bouchet, centre d'échange avec le Piémont et grand centre de foire : c'était l'époque où les gorges du Guil vers Guillestre formaient une barrière et où le commerce à dos de mulet franchissait les Alpes vers le Piémont. Les Queyrassins apportaient à Abriès, bétail, fromage, laines et objets, les Piémontais, le riz, les pâtes, les fruits et les légumes. En 1257 Abriès devint une "ville de marché" sorte de "ville franche". En 1609, une grande halle fut construite. Abriès fut prospère. (jusqu'en 1 856 date de l'ouverture de la route vers Guillestre).

Elle a été souvent victime des inondations (en 1948, 1957) ; la plus grave : 1733 dont on conserve la mémoire : procession et inscription sur un mur de protection :

"Si mon pied ne s'ébranle pas Ma tête ne craint pas J'ai quatre toises sous moy (1 toise = 2 métiers) Je me moque de toi." (Le Bouchet)

Entre l'eau et le feu, les "abriaïres" (nom en patois des habitants) ont eu du cran de s'accrocher là. Avalanches de 1706 emportant... 71 maisons ; incendies, dont le dernier en 1921. Mais pires étaient les guerres ; lieu de passage, Abriès a été ouvert aux envahisseurs. En 1690, les alliés "savoyards" et huguenots brûlent Abriès et Ristolas. Plus près de nous, première évacuation en 1940, puis arrivée des troupes italiennes qui occupent Le Roux; les paysans traversent avec un laissez-passer pour travailler leurs terres. C'est l'été. Mais le conflit s'envenime. Abriès tient. Les italiens laissent dans la vallée près de 500 morts et plus de 1000 blessés.


Les batteries du Bouchet ont arrosé le secteur... La Libération épargnera-t-elle Abriès ? Non ! Les allemands tiennent durement. Puis ce sont les Tabors marocains qui arrivent avec, à leur tête, le colonel Colbert De Turgis (tué peu après à Abriès). Un coup de main allemand prend les troupes par surprise. Le lendemain, 13 septembre, les allemands anéantissent par le feu Le Roux et 160 maisons sur 220 d'Abriès ; ils resteront sur les hauteurs jusqu'en avril 1945. Abriès sera citée à l'ordre du corps d'Ar mée, puis reconstruite avec l'aide de l'Etat, selon un nouveau plan, avec de grosses fermes.

Serait-ce le découragement ? Entre 1953 et 1965, on ne célèbre plus que 2 mariages et la population chute à moins de 200 habitants !

La vie reprend cependant le dessus dans ce pays courageux, qui a toujours innové: en 1897, il avait construit le premier hôtel de la région (45 chambres) ; cette année là, il avait été la première commune rurale desservie en électricité. En 1911, le car avait remplacé la diligence. En 1930-31, le ski fait son apparition ; les touristes anglais arrivent.

En 1945, un camion relaie les 10 mulets qui déblayaient encore la route du Roux avec un chasse-neige en bois (en 1930, il y avait alors 50 bêtes de bât). En 1951, c'est la première motofaucheuse. Puis l'adduction d'eau: finies les corvées d'eaux à deux, avec des seaux de bois de 20 litres. En 1960 c'est le premier téléski financé par les habitants.

Les fêtes (Abries) (haut page):

  • 2ème dimanche de janvier : arrivée de la "Traversée du Queyras" à ski.
  • Dernier dimanche de janvier : départ de la V.O. "Foulée à ski".
  • Vers le 20 mai: la St Bernardin, qui célèbre encore les inondations de... 1733.
  • 29 juin: fête de St Pierre, à Abriès.
  • Fin juillet festival de musique.
  • 22 août: fête de St Roch, à Valpreveyre.
  • 24 juin: fête de St Jean Baptiste, au Roux.
  • Marché le vendredi.
  • Carnaval en Février
  • Course pedestre transfontalière une année sur deux en septembre.
Bibliographie (Abries) (haut page):

  • "Abriès mon village natal", Jean Noël Bourcier, Gap 1983
  • "Les pierres écrites : circuit de découverte du village d'Abriès", parc naturel du Queyras.
    1993, 31 p".
  • "La guerre mondiale dans les Hautes Alpes et l'Ubaye", Henri Renaud (Et des Htes Alpes 1990).
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Abries) (haut page):

  • Le GR 58 vers la collette de Jilly (2355 m) et en boucle avec 6 heures de marche, passe par des pelouses fleuries.
  • Hameau de Valpreveyre (1850 m) à 30 minutes à pied du Bric Bouchet (2997 m).
  • Le tour du Bric Bouchet pour marcheurs, cavaliers, VTT et skieurs, facilité par un remarquable guide franco-italien.
  • La Montette (1921 m) (30 min) sur les pentes du Bric Froid (3302 m).
A voir (Abries) (haut page):

  • A Abriès, son église et son porche, autrefois avec 2 colonnes sur des lions (comme à Guillestre et St Véran) emportées en 1733 (seuls les lions furent retrouvés dans le Guil).
  • Le Roux d'Abriès (incendié en 1944) et le hameau de Pra Roubaud. Près du cimetière, sur une pierre, on trouve l'inscription le long d'un passage conduisant à 'église, qui rappelle la digue construite contre les inondations. L'ancienne halle du marché (1609) ; Et les nombreuses pierres écrites dont la plus ancienne date de 1546 (fin du règne de François Ier) ; L'église ; Visites guidées du village.
  • Valpreveyre (1847 m.). Du provençal veyre = inculte, désolé. En 1691, ses 40 maisons ont été détruites; sa chapelle (St Roch), reconstruite en 1712. On y remarque le chœur semi-circulaire. l'autel en plâtre, huit chandeliers XVIIIème et une statue dorée. Une autre chapelle, dédiée à St Bernardin de Sienne, a été bénie en 1774, après les inondations de 1728 et 1733.
Le Tioure:

Office de tourisme 04 92 45 05 74

Son histoire (Ceillac) :

Altitude 1640 mètres. Le nom de cette commune a connu beaucoup de mutations : Valle Ciliair (bulle du pape Gelase II du 20 décembre 1118); Ciliacum dans des documents de 1270, 1290, 1331, 1416; Cellaco en l301; Ceylacio en 1321; Seylaco en 1390; Siliaco en 1414; Cilhiaco en 1458; Cilhiacum, Ceillacum, Seillacum en 1520; Seilhiaco en 1544; Selyac en 1568; Celhac en 1624; Ceillaq en 1728; Seillac en 1721 et 1771.

La vie de Ceillac, dans sa vallée aux sites très variés, ne s'est pas déroulée aux mêmes rythmes que ceux des villages du Queyras. Au demeurant, grande différence, Ceillac n'a pas été isolée, comme le reste du Queyras, par la route difficile de la Combe et ses relations avec Guillestre ont été faciles et nombreuses. Ces deux communes étaient d'ailleurs rattachées autrefois au même archevêque d'Embrun avec lequel Ceillac eût des démêlés.

Mais Ceillac a vécu aussi aux heures du Queyras : catastrophes naturelles, incendies (celui de 1738 brûle 70 maisons ; celui de 1884, 58.), épidémies, disettes et surtout prélèvements militaires (guerres d'ltalie, guerres de la Révolution). Bien que Ceillac soit, plutôt, resté fidèle à la religion catholique, elle a, comme les autres, souffert des guerres de religions: en 1691, elle a été incendiée par les huguenots. En 1957 elle fut ravagée par les crues.

Ceillac a, comme toute la région, été atteinte par la dépopulation : 920 habitants aux environs de 1830 (son maximum), 249 en 1936, 208 en 1968, mais le sursaut est un des premiers observés en Queyras. Dès 1975, elle passe à 275 habitants et à 290 en 1990, 111 en 2002.

L'agriculture est encore bien vivante :

Philippe Lamour a marqué Ceillac jusqu'en 1982 comme maire et aussi comme Président fondateur du parc du Queyras (1977).

Au temps de Napoléon et jusqu'en 1848, un maire de caractère régnait : Le père Fournier qui n'hésitait pas à marier de force les séducteurs trop hardis, surpris sur le vif. On l'appelait le "Napoléon du Queyras".·

Les fêtes (Ceillac) (haut page):

  • Fin janvier: fête de Saint Vincent.
  • 26 juillet: procession de Sainte Anne.
  • 3ème dimanche d'août: fête de Saint Barthélémy, patron de Ceillac
  • 28 septembre : foire aux agnelles.( St Michel)
  • Semaine du patrimoine et fête des traditions queyrassines en janvier.
Bibliographie (Ceillac) (haut page):

  • "Monographie de Ceillac", J. Tivollier. 1 926 Bulletin de la Société d'études des Htes-Alpes Gap
  • "Là haut sur la montagne: Ceillac", C. Fournier, 1982. Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, reed 1994
  • "Communauté de Ceillac", Abbé P. Guillaume. imp. Alpine, Gap, 1 916.
  • Phillippe Lamour : Une architecture : les amis de Ceillac 1994 à leur maire de 1965 à 1983.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Ceillac) (haut page):

Le lac Miroir (1h de marche), le lac Sainte Anne et sa chapelle (2415m) (1h30 de marche) sur le GR5, à l'Est; deux hameaux le long du Mélezet vers le col Tronchet à 2661m), le col de Bramousse (2251m) sur le GR 58 (1h de marche), le col de Fromage (2300m) (à 1h) et, au Nord Est, vers la carrière de marbre vert, le Cristillan avec ses hameaux dont Les Chalmettes où estivait Philippe Lamour.

A voir (Ceillac) (haut page):

Dans le village même, les deux églises (Saint Sébastien, 1 501), et Sainte Cécile (Xème siècle) et quelques maisons anciennes. La mairie date de 1558.

Les Chalmettes -le Rioufenc:

Office de tourisme 04 92 45 05 74

Son histoire :

Altitude 1640 mètres. Le nom de cette commune a connu beaucoup de mutations : Valle Ciliair (bulle du pape Gelase II du 20 décembre 1118); Ciliacum dans des documents de 1270, 1290, 1331, 1416; Cellaco en l301; Ceylacio en 1321; Seylaco en 1390; Siliaco en 1414; Cilhiaco en 1458; Cilhiacum, Ceillacum, Seillacum en 1520; Seilhiaco en 1544; Selyac en 1568; Celhac en 1624; Ceillaq en 1728; Seillac en 1721 et 1771.

La vie de Ceillac, dans sa vallée aux sites très variés, ne s'est pas déroulée aux mêmes rythmes que ceux des villages du Queyras. Au demeurant, grande différence, Ceillac n'a pas été isolée, comme le reste du Queyras, par la route difficile de la Combe et ses relations avec Guillestre ont été faciles et nombreuses. Ces deux communes étaient d'ailleurs rattachées autrefois au même archevêque d'Embrun avec lequel Ceillac eût des démêlés.

Mais Ceillac a vécu aussi aux heures du Queyras : catastrophes naturelles, incendies (celui de 1738 brûle 70 maisons ; celui de 1884, 58.), épidémies, disettes et surtout prélèvements militaires (guerres d'ltalie, guerres de la Révolution). Bien que Ceillac soit, plutôt, resté fidèle à la religion catholique, elle a, comme les autres, souffert des guerres de religions: en 1691, elle a été incendiée par les huguenots. En 1957 elle fut ravagée par les crues.

Ceillac a, comme toute la région, été atteinte par la dépopulation : 920 habitants aux environs de 1830 (son maximum), 249 en 1936, 208 en 1968, mais le sursaut est un des premiers observés en Queyras. Dès 1975, elle passe à 275 habitants et à 290 en 1990, 111 en 2002.

L'agriculture est encore bien vivante :

Philippe Lamour a marqué Ceillac jusqu'en 1982 comme maire et aussi comme Président fondateur du parc du Queyras (1977).

Au temps de Napoléon et jusqu'en 1848, un maire de caractère régnait : Le père Fournier qui n'hésitait pas à marier de force les séducteurs trop hardis, surpris sur le vif. On l'appelait le "Napoléon du Queyras".·

Les fêtes (haut page):

  • Fin janvier: fête de Saint Vincent.
  • 26 juillet: procession de Sainte Anne.
  • 3ème dimanche d'août: fête de Saint Barthélémy, patron de Ceillac
  • 28 septembre : foire aux agnelles.( St Michel)
  • Semaine du patrimoine et fête des traditions queyrassines en janvier.
Bibliographie (haut page):

  • "Monographie de Ceillac", J. Tivollier. 1 926 Bulletin de la Société d'études des Htes-Alpes Gap
  • "Là haut sur la montagne: Ceillac", C. Fournier, 1982. Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, reed 1994
  • "Communauté de Ceillac", Abbé P. Guillaume. imp. Alpine, Gap, 1 916.
  • Phillippe Lamour : Une architecture : les amis de Ceillac 1994 à leur maire de 1965 à 1983.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (haut page):

Le lac Miroir (1h de marche), le lac Sainte Anne et sa chapelle (2415m) (1h30 de marche) sur le GR5, à l'Est; deux hameaux le long du Mélezet vers le col Tronchet à 2661m), le col de Bramousse (2251m) sur le GR 58 (1h de marche), le col de Fromage (2300m) (à 1h) et, au Nord Est, vers la carrière de marbre vert, le Cristillan avec ses hameaux dont Les Chalmettes où estivait Philippe Lamour.

A voir (haut page):

Dans le village même, les deux églises (Saint Sébastien, 1 501), et Sainte Cécile (Xème siècle) et quelques maisons anciennes. La mairie date de 1558.

Les Maisons:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

Les Moulins:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

Meyries: ffice de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Chateau VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

Les fêtes (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille
Molines:

Office de tourisme 04 92 45 83 22

 

Son histoire (Molines) :

Altitude 1760 m. L'origine du nom, Mullinaricii (739), est sans doute celle de moulin (en latin: molinus) ; d'autres parlent de Terra Molis (terres molles).
Le village, que le tourisme repeuple, a 375 habitants aujourd'hui (2002), avec un minimum de 244 en 1968 et un maximum de 1050 en 1836.
Comme tous les autres villages du Queyras, Molines a connu des vicissitudes : 1629 ; les armées du Roi : 1630 ; la peste : 1653 ; pillages et viols : 1689 ; incendies : 1690 ; razzia des Vaudois: 1746 ; un incendie détruit 250 maisons et y couve encore deux mois après.

La commune se compose du centre (le Serre) et des hameaux : Gaudissart vers le Nord (devrait son nom à une racine germanique gau=canton et à essarts=bois défriché ou encore serre=montée, sommet isolé), La Rua, en bas; et dans la vallée d'Agnelle, Pierre-Grosse, 1926 mètres (qui doit son nom aux nombreux rochers qui l'entourent), le Coin et Fontgillarde, 1990 mètres (font ou fount = fontaine; gillarde = abondante, qui jaillit avec force).
L'hiver, on peut aller en voiture jusqu'à Fontgillarde ; l'été, jusqu'en Italie par le col Agnel.

L'histoire de Molines a été écrite sur des registres appelés "transitons". (ou chemins ruraux) ; il y fut relaté les faits marquants et surtout tragiques. Ainsi on retrouve cette lutte sanguinaire entre catholiques et réformés: en 1574, le 17 ou 18 juillet : "Les chapeaux blancs de la religion prétendue réformée commirent plusieurs cruautés contre les catholiques. Ils minèrent le pied du clocher de l'église dans lequel ces derniers étaient réfugiés, les faisant ainsi tous périr. Et le curé de Molines ne voulant pas changer, ils l'enterrèrent tout vif devant la porte du cimetière jusqu'à la tête et l'ont prise pour but au jeu de boule..."

Les épidémies, calamités naturelles ou accidents sont aussi relatés. "L'an 1717, un certain Jean Villel, de la Chalp, avec Etienne Fine et un certain Jean Filipot sont allés à la chasse le jour de la fête Dieu, dont le dit Villel voulait tirer un chamois et le dit Filipot restant derrière, une pierre sortit la teste, et le dit Villel luy tyra un coup de fusyl à la teste, s'étoit une mégarde dont il tua le dit Filipot et le dit Villel".

La station de ski (dont le premier téléski date de 1960) est reliée aux pistes de St Véran. L'été, sa piste de luge est accessible sous le télésiège.

Les fêtes (Molines) (haut page):

- Marché le mardi.
- 20 janvier: Saint Sébastien à Pierre-Grosse.
- 29 juin: Saint Pierre à Fontgillarde.
- 2 juillet: Sainte Elisabeth au Coin.
- 6 août: pèlerinage à la chapelle Saint Simon: depuis 1 830 environ, cette journée rassemble
- les habitants de Molines accompagnés aujourd'hui de nombreux estivants.
- 18 novembre: fête de Saint Romain.

Bibliographie (Molines) (haut page):

- "Molines en Queyras", J. Tivollier, 1913, ed Jeanne Laffitte reprints, Marseille 1981.
- "Étude démographique d'un village de haute montagne" : Molines en Queyras au XVIIIème siècle
- par Nicole Maby-Fleury TER Grenoble 1972.

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Molines) (haut page):

- Chapelle St Simon (2196 m), s'atteint de Molines en 2 h par le Col des prés de fromage.
- La gardiole de l'Alp (2786 m) ; départ de Pierre grosse (2h30 de marche) ;
- Refuge (2580 m) du Col Agnel (2744 m) : le col est à environ 2 heures de marche de Fontgillarde.
- Le Pas du Chaï (2790 m) est un petit col qui permet de rejoindre la vallée du Peynin et Aiguilles : sentier au départ du Coin (hameau entre Pierre Grosse et Fontgillarde) (environ 2h).

 

A voir (Molines) (haut page):

- L'église de la Rua de Molines avec son clocher arraché par la tourmente en 1 982 puis restauré.
- Le hameau de Pierre-Grosse et ses maisons bien conservées.
- Le four à pain.
- Les ruines de Serre des Chabrands.
- La fabrique de jouets en bois à la Rua.

 

Montbardon:

Office de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Gorges_Guil) :

En balcon au dessus d'un ravin avec le Guil au fond, sur 4 kilomètres, la route ouverte en 1856, fait frissonner ; mais c'était bien pire avec le sentier muletier d'avant. La voie romaine qui reliait la vallée à la préfecture des Escoyères, elle, cheminait de l'autre côté, avec deux hameaux : le Gros et Prérioud. Le GR 541 là suit une partie de la voie romaine. Pour Montbardon, des 28 familles à la fin du XVIIIème siècle, il en reste peu mais les gites d'étapes et la fromagerie ont relancé ce petit hameau.

Bibliographie ( Gorges_Guil) (haut page):
  • "Une Escoyère en Queyras" Antoinette Messimily. Ed de la Vallouise 1982
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie
Autres sites et hameaux à proximité:

Bramousse
Plus de 100 habitants à la Révolution, aujourd'hui très dépeuplé ; le dernier ours du Queyras serait mort là vers 1880 ? l'origine du mot Bramousse viendrait de l'ours.
un gîte ; le Riou Vert ; une très belle vue sur les hameaux des Escoyères et de Montbardon ; à un peu plus d'une heure de montée, les chalets de Bramousse (1821 m) et, à 30 minutes, en forêt à l'Est, le "mélèze remarquable" (vétéran de François Ire qui d'ailleurs est passé dans la région). De juin à septembre, "la ballade gourmande" relie Bramousse et Montbardon.


Le hameau du Veyer dévasté par les incendies en 1669, 1712, 1779, 1859, 1860, et par les crues
du Guil (1957). Chapelle intéressante.


La chapelue, avec son école d'escalade ouverte depuis 1992. Les gorges du Guil sont un lieu de
contemplation :mais aussi d'activité sportive : escalade, kayak, rafting et canyoning dans le Guil. Un "parcours d'aventure" a été balisé.

Montdauphin:

 

Office de tourisme   Maison du Tourisme Guillestrois Forêt Blanche

Hautes-Alpes (05) – Région Provence Alpes Côte d’Azur- Alpes du Sud

MAISON DU TOURISME GUILLESTROIS FORET BLANCHE

RN94

Saint-Clément-sur-Durance

Tél. 04 92 45 04 37

pays-du-guillestrois@wanadoo.fr

http://www.pays-du-guillestrois.com/

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h30

 

Voir le Guide Eté Hiver de Mathieu et Serge Antoine (1995)  (Accès direct à la page sur Mont-Dauphin ; erratum: Légende de photo 'L'entrée Nord se fait par la porte d'Eygliers' à remplacer par 'L'entrée Nord se fait par la porte de Briançon' )

 

(Texte de l'office de tourisme de Mont-dauphin) :

 

Histoire :

Construite sur un éperon rocheux, à 1050 m d'altitude, au croisement des gorges du Guil et de la vallée de la Durance, Mont-Dauphin est un haut lieu de l'architecture européenne militaire. Mont-Dauphin représente l’archétype de la place forte de montagne construite ex-nihilo par Vauban. . Tout commence en 1692, quand le duc de Savoir, Victor Amédée II, réalise un raid dévastateur dans les Hautes-Alpes. Les montagnes n’étant plus suffisantes pour protéger la frontière, Louis XIV envoie Vauban en urgence pour inspecter le territoire et le fortifier.

 

Lorsqu’il découvre le plateau des Millaure (à la croisée des vents en patois), en novembre 1692, Vauban s’enthousiasme pour ce lieu. Le site domine un carrefour stratégique, positionné idéalement pour voir l’ennemi arriver de toute part. Les travaux de la place forte démarrent moins de six mois après le passage de Vauban pour continuer à se développer et à être améliorés au 18ème et 19ème siècle. Vauban a voulu en faire une ville garnison où les militaires pouvaient côtoyer la vie civile pouvant leur offrir des distractions, et ainsi éviter les désertions. De fait, Mont-Dauphin abrite une véritable ville avec ses rues et ses bâtiments mais sans déroger à un urbanisme bien militaire. L’ingénieur militaire a aussi veillé à son approvisionnement en eau, par le captage de deux sources sur la commune voisine d’Eygliers.

 

Vingt ans après la naissance de Mont-Dauphin, le traité d’Utrecht en 1713, modifie les frontières alpines. La frontière s’éloigne de Mont-Dauphin qui devient une place forte de seconde ligne ; base de repli et d’entraînement. Aujourd’hui, la ville n'est plus militaire, l'armée n'y vient plus qu'en vacances et les habitants profitent de la ville-garnison, conçue par Vauban. Des ateliers d'artisans d'art, des boutiques et des bureaux ont pris place dans la caserne Campana. En 2012, ce sont 150 habitants (chiffre INSEE 2012) qui vivent dans ce fabuleux patrimoine bâti, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial (Unesco), au titre des fortifications de Vauban avec 11 autres sites (http://www.sites-vauban.org/). 

 

 Fêtes, animations et festivals (Mont-Dauphin)

  • vide greniers chaque 8 Mai, organisé par le comité des fêtes de Mont-Dauphin (contact@comitedesfetes-mont-dauphin.net)

  • feux de la Saint Jean fin juin, organisés par le comité des fêtes de Mont-Dauhin

  • Fin août: fête de la Saint-Louis, organisés par le comité des fêtes de Mont-Dauphin

  • Vertical’été, festival de danse contemporaine verticale en résonance avec l’architecture du lieu fin juillet, organisé par l’association Ascen Danse (http://verticalete.free.fr/)

  • Conte Escarpe, festival de conte, organisé par la Mairie depuis 2001, fin septembre (http://www.conteescarpe.fr/)

  • Ouverture de l’église et expositions tous les étés du 15 juillet au 26 août ; organisées par le comité de soutien (comitemontdauphinunesco@yahoo.fr)

 

Visites

 

Visite en libre accès toute l’année.

Visites guidées : Centre des Monuments Nationaux

http://www.mont-dauphin.monuments-nationaux.fr/ - Tél. 04 92 45 42 40

Visites individuels et groupes

La place forte : Lunette d’arçon, souterrain, poudrière, arsenal, fortifications de Vauban et caserne Rochambeau

Horaires et tarifs : se renseigner auprès du CMN

Durée : 1h30
français, anglais

ATELIERS DU PATRIMOINE POUR LES GROUPES SCOLAIRES

Durée : 2h00

Renseignements et réservations auprès du service éducatif

Téléphone : 06 70 58 54 62

De nombreux thèmes sont proposés :

  • La vie civile à la place forte au XVIIIe siècle

  • Visite découverte de l’histoire de la place forte

  • Les soldats du Roy : parcours découverte

  • L’évolution de la fortification

  • Éléments d’architecture et de décors

  • Les mesures anciennes

  • Jeu de piste

 

Bibliographie (Mont-Dauphin)

  • La place forte de Mont-Dauphin : l'héritage de Vauban: Actes sud ; Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine ; Aristeas, 2007.

  • GOLAZ André, GOLAZ Odette. Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin : Hautes-Alpes. Gap : Société d'études des Hautes-Alpes, 1981

  • Ouvrage collectif. Vauban et ses successeurs en Briançonnais. Paris : Association Vauban, 1995

  • SIRE Bénédicte, AGUTTES Julie, BERLING Charles. Voyage avec Sébastien de Vauban [images animées] : de la frontières des Alpes au littoral méditerranéen. Paris : Image Son et Co

  • VAISSIÈRE Henri. La place forte de Mont-Dauphin a 300 ans. Revue de l'Amopa, 1993, n°123, p.17-18mpagnie, 2008

 

Promenades alentour (Mont-Dauphin)

  • Sentier de Mont-Dauphin, boucle courte accéder et redescendre de la place forte en passant par le site des marmottes. Zone natura 2000 sensible et site aménagé : respecter les sentiers et le balisage. Panneaux d’interprétation installés

  • Rue des masques et plateau du Simoust (1h30) à Guillestre

  • Eygliers chef lieu et la Font d’Eygliers

 

Disponibles dans les offices de tourisme du territoire

  • Dépliant « la place forte de Mont-Dauphin, sur les traces de Vauban », collection du nez en l’air, édition le moutard

  • Guide des randonnées pédestres et vtt

  • Livret « Guillestrois entre réel et imaginaire, circuits de découverte du patrimoine »

  • Application mobile Iphone/androïd et site Internet « Baroulade » pour découvrir autrement le patrimoine

A voir (Mont-Dauphin)

L'architecture militaire est exceptionnellement bien conservée avec son "front d'Eygliers" ou front d'attaque et ses bastions, fossés, courtines ou demi-lunes. La lunette d'Arçon, avec sa tour ronde, remaniée entre 1791 et 1860, en constitue le joyau. A l'opposé au Sud, le "front d'Embrun », avec la caserne Rochambeau édifiée entre 1750 et 1780 qui, elle, ne doit rien à Vauban. Ses dimensions sont grandes (260 mètres de long), son arc-boutant est pur et sa charpente, chevillée "à la Philibert Delorme", exceptionnelle. On pouvait, au dernier niveau d'étages, y faire rouler des canons. Dans l'enceinte même, l'Arsenal, construit entre 1700 et 1750, reconstruit pour moitié en 1980-83 : belle salle voûtée au rez-de-chaussée. Le pavillon des officiers et le pavillon de l'Horloge sont au Nord. La caserne Campan, à l'Est héberge, elle, des artisans d'art, la Mairie, des logements communaux, des bureaux

 

Sites Internet

Site officiel de la mairie : www.montdauphin-vauban.fr

Site/blog Briançon et Mont-Dauphin : http://vauban.alpes.fr/

Patrimoines du Guillestrois : http://www.baroulade.fr/

Réseau des Sites Majeurs de Vauban : http://www.sites-vauban.org/

Pierre Grosse: Office de tourisme 04 92 45 83 22
Prats Bas: ffice de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Chateau VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

Les fêtes (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille
Prats-Hauts:

Office de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Château - VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

Les fêtes (VilleVieille) (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (VilleVieille) (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (VilleVieille) (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (VilleVieille) (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille
Ristolas:

Office de tourisme 04 92 46 72 26

 

Son histoire (Ristolas) :

Ristolas est la dernière commune de la vallée du Guil : c'est la plus étendue et la moins peuplée des communes du Queyras.
Altitude 1595 mètres. L'origine du nom (Ristolacciis 1260 et Restolacium 1475) est incertaine : certains penchent pour "Restols" (chaume en provençal), d'autres préfèrent "Rivus tollens" (ruisseau destructeur).


Sa population était de près de 900 habitants à la fin du XVIIIème siècle, (875 en 1763) et de 643 en 1831. Elle est aujourd'hui de 82 (2002).
Ristolas a été plusieurs fois dévastée par les guerres. Incendiée en 1940, elle fut détruite en 1944. L'aide de l'Etat à la reconstruction aboutit aux grandes fermes que l'on voit aujourd'hui. (voir photo p 76)


Le village a été dévasté en 1957 par l'inondation du Segure.
Ristolas vit aujourd'hui à l'heure du tourisme dont les colonies de vacances sont l'essentiel. C'est aussi un lieu de recherche sur le tétraslyre.

 

Les fêtes (Ristolas) (haut page):

  • Festival de musique fin Juillet
Bibliographie (Ristolas) (haut page):

  • Sentier écologique du Pré Michel ed. parc du Queyras 1990
  • Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Ristolas) (haut page):

  • La Monta, 1260 qui vient du provençal mountado=montée) où se trouve un gîte qui accueille de nombreux randonneurs, et son église.
  • L'Echalp, dernier hameau de la vallée, avec ses ruines, victime d'une avalanche en 1948.
  • La Roche écroulée (école d'escalade).
  • Le belvédère du Mont Viso, où s'arrête, à la "Roche écroulée", la route carrossable, est une étape vers le Mont Viso, gloire des Alpes (3841m). Il faut se donner 2 ou 3 jours pour en faire le tour.
  • Le refuge du Viso (2460 m) à 1h30 du Belvédère.
  • Le pic de Ségure (2990 m) à 5h les lacs Egorgeou (2 400 m) et Foréant 2 600 m.
  • Le col de la croix (2299 m) au départ du gîte de la Monta (2h30) puis refuge Jervis (en Italie) 45mn après le col. Sous le col, un projet routier qui a faillit se réaliser en 1912, 1922 et 1934 .
  • Le col de la Traversette (2914m) marqué par un autre projet, réalisé, celui là en 1 480, par le Marquis de Saluce: un tunnel qui devait servir pour les exportations de sel... Servit-t-il à faire passer l'artillerie de François 1er ? En tout cas, il fut pratiquement abandonné en 1601. Sera-t-il, comme il en est question, reconstruit sur des crédits européens ?
A voir (Ristolas) (haut page):

  • L'église (1745) remaniée.
  • Le monument en l'honneur de l'arrivée de l'électricité en 1907 (après Abriès qui était en France parmi les premières communes rurales à la recevoir).

 

Souliers:

Office de tourisme 04 92 46 75 76

Son histoire (Arvieux) :

Altitude 1551 mètres. L'origine de son nom est, en latin, Arvium (labour, champ); en 1260, Arvéolo. Située au Nord de la vallée du Guil sur un affluent, la Rivière, Arvieux est reliée, l'été, au briançonnais par le col de l'lzoard dont la route a été construite en 1893 par les chasseurs alpins de Château-Queyras.

Arvieux a une population croissante au cours des XVIIème et XVIIIème siècles pour aboutir à un maximum en 1841: 1004 habitants. Puis, comme partout, c'est le déclin: 554 habitants en 1931, 412 en 1968 et 324 en 1975. Il est enrayé en 1990 : 338, 2002 351.Mais le temps n'a pas été linéaire; les vicissitudes ont été nombreuses au cours des siècles : en 1630, c'est la peste qui tue les 2/3 de la population; en 1638, c'est un incendie qui brûle toute "la ville". Les guerres de religion n'ont pas épargné ce village, très marqué par les Vaudois, puis par le protestantisme. Après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), plus d'un tiers de la population émigre en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Prusse.

La population s'est toujours serrée les coudes dans l'adversité ; la communauté d'Arvieux, peut-être plus que d'autres en Queyras, est solidaire : la première fauche était destinée aux veuves et aux orphelins ; ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

C'est aussi le lieu où les superstitions, rites et coutumes ont survécu le plus longtemps ; une tradition curieuse divisait les habitants en deux castes: les gens de la "Belle", le "dessus du panier" (en l928, le quart de la population) et les gens du "Renom". Cette distribution, (qui ne divisait pas protestants et catholiques), remonterait aux frontières entre Lombards et Sarrazins. Il était difficile de se marier entre "nobles" et "vilains". Mais autre hypothèse ; un homme d'Arvieux est allé chercher femme à Ristolas, belle mais boiteuse. Ils eurent 5 filles qui connurent un bonheur si parfait qu'il fit croire à l'œuvre du diable. La caste du "Renom" était née. Les sorciers ont aussi eu, ici, la vie dure. Plusieurs sorcières ont été brûlées au XVème siècle.

Arvieux, dans le Val d'Azur, est composée de 13 hameaux ; parmi ceux ci, en partant du Guil : les Moulins, Villargaudin (du germanique gaud = forêt) sur les hauteurs ; à gauche, le Pasquier, les Maisons (à l'écart de la route, à droite), Arvieux, le Coin, la Chalp (très modifiés par le tourisme et l'immobilier) et Brunissard, sans doute le mieux conservé, et le dernier lieu habité (1785 m) avant l'Izoard.

Et à l'écart, dans les gorges du Guil, le Veyer (Viarius, Veyarium, 1290, près de la route) dominé par les Escoyères, qui fut, sans doute, l'un des premiers hameaux habités du Queyras.

Les fêtes (Arvieux) (haut page):

  • 1er dimanche d'avril : le grand Beal une des grandes courses de ski alpinisme
  • 1er dimanche de juillet : fête de Clapeyto
  • 25 juillet : fête de la Saint Jacques à Villargaudin.
  • août : fête des potiers.
  • 10 août : fête de la Saint Laurent.
  • 1er dimanche après le 15 août : fête à Furfande (le dimanche "du milieu de l'été").
Bibliographie (Arvieux) (haut page):

  • "Les Escoyères en Queyras", Dr J.A. Chabrand, bulletin du Dauphiné 1 881.
  • "Au pays de la Belle", coutumes, chansons, légendes d'Arvieux, André Bourgue imp. Mistral, Cavaillon 1 968.
  • "Les coutumes d'Arvieux", Paul Guillemin, Lyon 1 880.
  • "Lou Bazan", magazine local. Arvieux est la seule commune au Queyras à sortir un journal 2 ou 3 fois l'an.
  • "Respirez Randos. Ballade dans le Val d'Arvieux" Ed. Alain Blanc 1991
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Arvieux) (haut page):

  • par le GR 58 vers le col Furfande (2501 m) et ses chalets très intéressants à partir de Brunissard.
  • par la route, le col de l'Izoard et la Casse déserte ; et à l'Est, le lac de Souliers.
  • par le GR 5, le col des Ayes (2480 m) et, un peu avant, les chalets de l'Eychaillon et ceux de Clapeyto.
  • au col, un relais cyclotouriste et une petite exposition sur le Tour de France (qui est passé pour la première fois ici en 1922).
A voir (Arvieux) (haut page):

  • L'église du XVIème siècle, mutilée pendant les guerres de religion, refaite au XVIIème siècle. (1685)
  • Le four banal de Villargaudin, les fontaines publiques, les cadrans solaires.
  • L'architecture des maisons à arcades, originale et unique dans le Queyras : il en reste 4 ou 5 exemplaires bien conservés. Probablement l'œuvre de maçons italiens.
  • Les jouets du Queyras à la Chalp d'Arvieux.
  • Fromagerie d'Arvieux : cette commune a une agriculture bien vivante et une production laitière importante.
  • L'écomusée du moulin.

La tradition se perpétue: en 1994 a été construit, à la Chalp un nouveau campanile. Il y a aussi celui de Brunissard, de 11 m de haut ou "clocher du procureur". Sa cloche alertait les habitants des dangers, sonnait les réunions municipales et appelait aux corvées.

St Véran:

Office de promotion du Queyras (Saint Veran)    04 92 45 82 21 

Festi'Saint-Véran : site de l'association des habitants de Saint Véran (Actualités, animations, hébergements) 04 92 51 04 23

 

 

Son histoire (St Véran) :

A 2040 mètres, Saint Véran est la plus haute commune d'Europe. Elle tient son nom de Véran, ermite devenu archevêque de Cavaillon qui, au VIème siècle, réussit là où des dizaines de guerriers avaient échoué en perdant la vie dans la gueule d'un terrible dragon. Il l'empoisonna et, celui-ci hurlant de douleur depuis le Vaucluse, se traîna dit-on, sanglant, le long de la Durance et vint mourir dans l'Aigue Blanche. Les bergers transhumants de Provence vinrent annoncer la nouvelle comme dans les six autres villages traversés par ce dragon blessé qui, tous, reçurent le nom de Saint Véran.

275 habitants peuplent aujourd'hui (2002) ce village qui en connut 870 à son maximum, semble-t-il en 1886. Les bêtes sont plus nombreuses que les hommes : 70 bovins (500 autrefois) et 200 bovins transhumants ; 500 ovins et 2500 ovins transhumants l'été.

Le village, en entier sur la pente de schiste, se traverse d'abord dans ses hameaux de la Chalp (1774 m.) et du Raux (1930 m.). Le hameau principal le Travers se visite à pied (la circulation interne est réglementée).

Les quartiers, autrefois isolés, sont encore identifiables. On avait tenu à leur séparation contre les risques d'incendie (en 1526, le Travers aurait entièrement brûlé, ainsi que le Raux en 1882). Ces quartiers sont, Peyrebelle (avec le temple), le Villard, plus à l'Est, la Ville (avec l'église), le Châtelet, les Forannes ; chacun avait sa fontaine, son four à pain.

Les maisons de bois constituent un vrai musée de maisons, même si elles ont été modifiées, ici et là, pour le tourisme. Au dessus des portes, le nom du propriétaire, en initiales (EMFE = Etienne Marrou fils d'Etienne, par exemple) précédées parfois de W (longue vie à), avec la date de construction ou de réparation. La plupart sont postérieures à 1750. On trouve sur certaines le calendrier révolutionnaire.

Le premier hôtel (Beauregard) date de 1934 ; le premier téléski, de 1936 ; le village peut aujourd'hui accueillir, en hôtels et gîtes, 1400 personnes. "Montjoie", construit en 1937 par l'architecte Couelle, et remonté, chevillé avec d'anciennes poutres, devait donner le départ, à une "haute route des neiges".

 


Les fêtes (St Véran) (haut page):

  • 16 juillet et 8 septembre : pèlerinage à la chapelle de Clausis (depuis 1846).
  • Festival d'astronomie au mois de mai.
Bibliographie (St Véran) (haut page):

  • Le village de Saint-Véran, monographie d'une commune de haute montagne. Paris, 1910, 12 p.
  • "Monographie de St-Véran", Abbé Berge, 1928, Laffitte reprints 1980.
  • "St-Véran", Andrée Lantier, ed. Serre 1983
  • "Une mémoire de Saint Véran", Claude Arnaud, Le monde alpin et rhodanien 1983.
  • Pierres sculptées à St-Véran. Andrée Lantier, éd. Bilboquet 1993
  • "St-Véran, zone de protection du patrimoine architectural et urbain", Claude Perrot - ed. Elisud 1991.
  • Etude de démographie historique : Saint-Véran-en-Queyras, Martine Espagnet, (1713-1815), Mémoire de maîtrise, Paris, 1976.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (St Véran) (haut page):

Le site de St-Véran, comme celui de Ristolas, est propice à des promenades de montagne, vers l'Italie.

  • La montagne de Beauregard, au dessus du village (1h30), la crête de Châteaurenard (2990 m) et l'observatoire (3 h) par la route de Clausis (embranchement à gauche) : on admirera le canal d'irrigation à flanc de montagne (de 11 km de long).
  • La Croix, sommet à 2301 mètres (1h30) qui permet, de l'autre côté de l'Aigue blanche, de bien voir St-Véran, ses maisons, bien alignées.
  • La Chapelle de Clausis (2399 mètres) construite en 1847 (2 h) et le lac d'Emblanche (encore 30') au pied des grands sommets et des cols (Chamoussière 2884 mètres, vers la vallée d'Agnel; les cols de St-Véran (2884 mètres) et du Blanchet (2897 mètres) vers l'Italie ; le col de la Noire (2955 m), vers la Haute Ubaye. On passera, un peu avant Clausis, par la mine de cuivre exploitée déjà par les romains (Voir p53 et 54)
A voir (St Véran) (haut page):

Pour bien visiter Saint-Véran un dépliant est en vente.

  • Le temple, 1804 (ne se visite pas). (En 1861, 120 protestants, 780 catholiques).
  • L'église dont le porche, refait en 1957, comporte deux colonnes sur des lions. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre 1645 et 1683. Le rétable a été réalisé par deux artisans italiens en 1684. En 1956, autour de leur curé, les habitants sculptèrent des statues et un chemin de croix en bois.
  • Les fontaines en bois à chaque quartier, les cadrans solaires.
  • Les croix de mission avec tous les instruments de la Passion construites après 1900. (voir photo p.67).
  • Musée de St-Véran à l'Ouest du village dans la plus ancienne maison de St-Véran.. Deux outils nouveaux pour une bonne compréhension de St-Véran : un dépliant de visite pas à pas, en boucle complète et un musée ouvert en 1994 dans le quartier des Forannes à l'Ouest du village.
Un petit complément sur les randonnées de proximité autour de St Véran:
Valpreveyre:

Office de tourisme 04 92 46 72 26

Son histoire (Abries) :

Altitude : 1550 mètres. Abriès doit peut-être son nom à "ad Bricos" (près des "brics" = sommets), c'est à dire à sa situation au pied du Bric Froid (3302 m.), du Bric Bouchet (3216 m.)... Le nom s'est transformé en Abrii (1110), Abrici, puis Abriès. L'origine peut aussi venir du nom latin "apricus": exposé au soleil; en provençal: "abria": abriter. Le village a aujourd'hui près de 276 habitants (2002). Il en avait près de 1900 à son maximum en 1831.

Au confluent du Guil et du Bouchet, centre d'échange avec le Piémont et grand centre de foire : c'était l'époque où les gorges du Guil vers Guillestre formaient une barrière et où le commerce à dos de mulet franchissait les Alpes vers le Piémont. Les Queyrassins apportaient à Abriès, bétail, fromage, laines et objets, les Piémontais, le riz, les pâtes, les fruits et les légumes. En 1257 Abriès devint une "ville de marché" sorte de "ville franche". En 1609, une grande halle fut construite. Abriès fut prospère. (jusqu'en 1 856 date de l'ouverture de la route vers Guillestre).

Elle a été souvent victime des inondations (en 1948, 1957) ; la plus grave : 1733 dont on conserve la mémoire : procession et inscription sur un mur de protection :

"Si mon pied ne s'ébranle pas Ma tête ne craint pas J'ai quatre toises sous moy (1 toise = 2 métiers) Je me moque de toi." (Le Bouchet)

Entre l'eau et le feu, les "abriaïres" (nom en patois des habitants) ont eu du cran de s'accrocher là. Avalanches de 1706 emportant... 71 maisons ; incendies, dont le dernier en 1921. Mais pires étaient les guerres ; lieu de passage, Abriès a été ouvert aux envahisseurs. En 1690, les alliés "savoyards" et huguenots brûlent Abriès et Ristolas. Plus près de nous, première évacuation en 1940, puis arrivée des troupes italiennes qui occupent Le Roux; les paysans traversent avec un laissez-passer pour travailler leurs terres. C'est l'été. Mais le conflit s'envenime. Abriès tient. Les italiens laissent dans la vallée près de 500 morts et plus de 1000 blessés.


Les batteries du Bouchet ont arrosé le secteur... La Libération épargnera-t-elle Abriès ? Non ! Les allemands tiennent durement. Puis ce sont les Tabors marocains qui arrivent avec, à leur tête, le colonel Colbert De Turgis (tué peu après à Abriès). Un coup de main allemand prend les troupes par surprise. Le lendemain, 13 septembre, les allemands anéantissent par le feu Le Roux et 160 maisons sur 220 d'Abriès ; ils resteront sur les hauteurs jusqu'en avril 1945. Abriès sera citée à l'ordre du corps d'Ar mée, puis reconstruite avec l'aide de l'Etat, selon un nouveau plan, avec de grosses fermes.

Serait-ce le découragement ? Entre 1953 et 1965, on ne célèbre plus que 2 mariages et la population chute à moins de 200 habitants !

La vie reprend cependant le dessus dans ce pays courageux, qui a toujours innové: en 1897, il avait construit le premier hôtel de la région (45 chambres) ; cette année là, il avait été la première commune rurale desservie en électricité. En 1911, le car avait remplacé la diligence. En 1930-31, le ski fait son apparition ; les touristes anglais arrivent.

En 1945, un camion relaie les 10 mulets qui déblayaient encore la route du Roux avec un chasse-neige en bois (en 1930, il y avait alors 50 bêtes de bât). En 1951, c'est la première motofaucheuse. Puis l'adduction d'eau: finies les corvées d'eaux à deux, avec des seaux de bois de 20 litres. En 1960 c'est le premier téléski financé par les habitants.

Les fêtes (Abries) (haut page):

  • 2ème dimanche de janvier : arrivée de la "Traversée du Queyras" à ski.
  • Dernier dimanche de janvier : départ de la V.O. "Foulée à ski".
  • Vers le 20 mai: la St Bernardin, qui célèbre encore les inondations de... 1733.
  • 29 juin: fête de St Pierre, à Abriès.
  • Fin juillet festival de musique.
  • 22 août: fête de St Roch, à Valpreveyre.
  • 24 juin: fête de St Jean Baptiste, au Roux.
  • Marché le vendredi.
  • Carnaval en Février
  • Course pedestre transfontalière une année sur deux en septembre.
Bibliographie (Abries) (haut page):

  • "Abriès mon village natal", Jean Noël Bourcier, Gap 1983
  • "Les pierres écrites : circuit de découverte du village d'Abriès", parc naturel du Queyras.
    1993, 31 p".
  • "La guerre mondiale dans les Hautes Alpes et l'Ubaye", Henri Renaud (Et des Htes Alpes 1990).
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Abries) (haut page):

  • Le GR 58 vers la collette de Jilly (2355 m) et en boucle avec 6 heures de marche, passe par des pelouses fleuries.
  • Hameau de Valpreveyre (1850 m) à 30 minutes à pied du Bric Bouchet (2997 m).
  • Le tour du Bric Bouchet pour marcheurs, cavaliers, VTT et skieurs, facilité par un remarquable guide franco-italien.
  • La Montette (1921 m) (30 min) sur les pentes du Bric Froid (3302 m).
A voir (Abries) (haut page):

  • A Abriès, son église et son porche, autrefois avec 2 colonnes sur des lions (comme à Guillestre et St Véran) emportées en 1733 (seuls les lions furent retrouvés dans le Guil).
  • Le Roux d'Abriès (incendié en 1944) et le hameau de Pra Roubaud. Près du cimetière, sur une pierre, on trouve l'inscription le long d'un passage conduisant à 'église, qui rappelle la digue construite contre les inondations. L'ancienne halle du marché (1609) ; Et les nombreuses pierres écrites dont la plus ancienne date de 1546 (fin du règne de François Ier) ; L'église ; Visites guidées du village.
  • Valpreveyre (1847 m.). Du provençal veyre = inculte, désolé. En 1691, ses 40 maisons ont été détruites; sa chapelle (St Roch), reconstruite en 1712. On y remarque le chœur semi-circulaire. l'autel en plâtre, huit chandeliers XVIIIème et une statue dorée. Une autre chapelle, dédiée à St Bernardin de Sienne, a été bénie en 1774, après les inondations de 1728 et 1733.

Vars:

Office de tourisme 04.92.46.51.31

 

Son histoire (Vars) :

Vars a été, après 1945, l'un des premiers villages de la région à voir son destin modifié par le ski de station (conçu en 1937 et lancé dès 1960).

Entre 1968 et 1982, Vars a plus que doublé sa population. Il y a en 1995 ( 950 habitants et 2265 résidences secondaires.

Ses quatres hameaux: Saint Marcellin, Sainte Catherine et, le plus récent, les Claux, échelonnés entre 1600 et 1850 mètres accueillent chaque année plus de 15000 touristes hébergés. Les pistes (120 km) sont belles et relièes avec Risoul offran 6000 hectares de domaine skiable.

Dès 1957, Vars créait une réserve de nature au Val d'Escreins sur les 2/3 de son térritoire, rattaché, depuis, au parc naturel du Queyras. La reserve est ouverte au public (l'ét 30000 visiteurs). Parking payant, guides botaniques.

Dès le XIème siècle, la route de Vars était fréquentée et, autour d'un château fort (au dessus de St-Marcellin les villages se développèrent.

  • 1515 : François 1er fait passer son armée à Vars et au col de Larche.
  • 1591: Lesdiguières, chef des protestants du Dauphiné, bat à Vars le Duc de Savoie. Les protestants s'y installent mais, après la révocation de l'Edit de Nantes (1685), c'est à nouveau la persécution (d'ou le nom des Claux: "claustrés" et des Escondus: bois des cachés.
  • 1744: Les armées espagnoles, allièes des français, passent (et ravagent) la vallée.
  • 1831: 1016 habitants
  • 1958 220 habitants, 7 enfants scolarisés.
  • 1982 917 habitants, 100 enfants scolarisés.
Les fêtes (Vars) (haut page):

  • Juillet : Pélerinage à la Font-Sancte.
  • Juillet: Les "6 jours cyclotouriste de Vars".
  • 12 Août : "fête de vars au fil du temps"
  • A l'automne: fêtes des hameaux Ste Catherine, St Marcelin.
Bibliographie (Vars) (haut page):

Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (Vars) (haut page):

A voir (Vars) (haut page):

  • L'église de Vars L'église de St Marcellin, construite en 1730, avec ses lions (comme à Guillestre, Abriès, St Véran).
  • Le centre oecuménique contemporain (1967)
  • Musée exposition permanante de peintures contemporaines à coté de la mairie

 

Villargaudin:

Office de tourisme 04 92 46 86 89

Son histoire (Château - VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

Les fêtes (VilleVieille) (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (VilleVieille) (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (VilleVieille) (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (VilleVieille) (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille
VilleVieille:

Office de tourisme 04 92 46 86 89

 

Son histoire (Château - VilleVieille) :

Altitude 1349 mètres. La population, de 1378 habitants en 1831, est aujourd'hui de 272. Cette commune regroupe deux villages principaux : Château-Queyras à l'Ouest, dominé par son fort, Villevieille à l'Est. Et quatre hameaux sur les hauteurs: Montbardon (Mont Bardo en 1 311, "site de hauteur", comme Bardonnechia) en aval, Souliers (vient de Solers 1260 ; exposé au soleil), les Prats et Meyriès (Meyariis 1339 ; du latin migrare et du provençal meira = changer de lieu: chalets habités seulement à certaines périodes de l'année).

 

Villevieille, du nom romain de Villa à l'intersection de deux vallées, se ressent encore des inondations catastrophiques de 1957 où le le Guil et l'Aigue Blanche sont brutalement sortis de leur lit.

 

A la différence de Mont-Dauphin qui a une date certaine (1692), Fort Queyras remonte à des temps très anciens. On pense qu'existait, sur ce verrou glaciaire, un château construit au XIème et XIIème siècles contre les pillards de Provence. On le cite dans des textes, vers 1343, au moment où se décidait la République des Escartons. Lorsque, au XIVème siècle, le Dauphiné fut absorbé par le Royaume de France, le fort devait défendre les frontières de l'Est. A partir de 1550, le protestantisme gagne le Queyras et s'ouvre alors un siècle de guerres internes.

1574 : Le Queyras est envahi par les réformés. Le monastère situé près du cimetière, en contre bas du château, est pillé et brûlé.
1587 : Lesdiguières, avec une troupe de huguenots, s'empare du Queyras.
1598 : L'Edit de Nantes : le calme revient dans un pays aux 2/3 protestant.
1685 : Révocation de l'Edit de Nantes : les troubles reprennent.
1691 : Invasion des savoyards et huguenots.
1692 : Reprise par Catinat : reconversions partielles au catholicisme: incendies.
1700 : Vauban demande que l'on consolide le fort (garnison de 200 hommes et 6 officiers).
1703 et 1744 : Razzias huguenotes. Le pays se calme au XVIIIème siècle.
1799 : le fort est, un moment, menacé.
1818 : le fort est le lieu d'un fait divers : un beau crime passionnel. Puis le fort, présentant de moins en moins d'intérêt, voit, tout autour de lui, les routes s'ouvrir.
Depuis 1880, des "chasseurs alpins" y logent.
En 1914, le fort est vidé, puis un peu conforté En 1922 et l932. Les hostilités de 1940-45 ne le touchent pas.
En 1960, la décision est prise de le mettre en vente, ce qui est réalisé en 1967. Fort Queyras, maintenant propriété privée, est ouvert à la visite et à des expositions.

 

Les fêtes (VilleVieille) (haut page):

  • 29 juin: St Pierre à Souliers.
  • 15 juillet: St Jacques à Meyriès.
  • 19 juillet: St Arsène à Montbardon (fête du pain).
  • 15 août: fête patronale à Château-Queyras, feu d'artifice.
  • 21 septembre: foire agricole de la St Mathieu.
  • Fin novembre: fête de St André à Villevieille.
Bibliographie (VilleVieille) (haut page):

  • "Fort Oueyras", A. et O. Golaz, société d'études des Hautes-Alpes, Gap 1966.
  • Guide du sentier des Astragales par le parc naturel du Queyras 1988
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie

Promenades alentour (VilleVieille) (haut page):

Quelques promenades à partir de Château

  • de Château vers Meyriès puis vers le col de Péas par le GR 58 (2h30 à 3h); non loin, une mine d'amiante.
  • de Château vers le hameau de Montbardon par la route forestière (environ 1h).
  • au départ de Souliers, d'un pas tranquille et sans grande dénivellation, le lac de Roue (30 mn) ; l'une des plus belles forêts de mélèzes du Queyras ; à 15 minutes, panorama sur Fort Queyras.
  • Sommet Bucher (Bucher parce qu'on faisait là des feux pour annoncer l'ennemi) : le sentier monte à travers bois pour atteindre, en 2h le sommet (2254 m) où est installé un relais de télévision. Cette route a été ouverte en 1892 par les militaires du général Baron-Berge.

Promenades à partir de Villevieille

  • Le sentier botanique dit sentier des astragales et la "pierre Fiche" (celto-ligure ?).
  • Les "demoiselles coiffées" de Villevieille vers Molines (voir photo p 12).
A voir (VilleVieille) (haut page):

  • Fort Queyras se visite en été de juin à septembre.
  • L'exposition géologique : "les frissons de la terre" dans la crypte du château
  • L'église de Villevieille (de la fin du XVème siècle)
  • La salle commune où se trouve l'armoire des escartons aux huit clefs fabriqueé en 1773 par Sibille à St Véran.
  • La maison de l'artisanat à Villevieille

 

Accès rapides
Nouveautés - Actualités;
Blogs et forum du Queyras
proposer une fiche
proposer une publication
Bibliographie du Queyras
Covoiturage Queyras
Espace membre

Recherche par google